Re: que penser de l'argument du consensus...

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Sujet : Re: que penser de l'argument du consensus...
De : PaulAubrin (at) *nospam* net.invalid (Paul Aubrin)
Groupes : fr.soc.environnement
Date : 12. Dec 2021, 10:08:07
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Le 11/12/2021 à 22:45, Topinambour a écrit :
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Le terme "effet de serre" avait été utilisé au début du 19ème siècle, puis des expériences ont mis en lumière l'absence de relation entre la façon dont les serres conservent la chaleur et les phénomènes radiatifs dans l'atmosphère.
Comme cela a été signalé par certaines personnes qui s'y connaissent un peu en physique, on ne détecte pas de raies d'émission du CO2 dans le spectre atmosphérique dans la basse atmosphère, parce que la densité de molécules est si élevée qu'elles y sont toujours désactivées par collision. Il arrive que les satellites détectent des raies d'émission du CO2 au dessus de l'antarctique.
La théorie selon laquelle le CO2 rayonnerait fortement dans la bande des 660 cm-1 (la backradiation de certains climatologues) dans la basse atmosphère, ce qui chaufferait la terre, est invalide.
 Tout l'historique est là:
 https://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_de_serre#Historique
Le nom "effet de serre" repose sur l'idée que dans l'infrarouge tellurique, le dioxyde de carbone se comporterait approximativement comme un corps noir. C'est absolument faux, ce qui aurait dû conduire à la révision complète de l'hypothèse quand les spectres d'absorptions des gaz ont été soigneusement déterminés dans la seconde moitié du 20ème siècle.
Le dioxyde de absorbe dans deux bandes dont une seule, celle des 660cm-1 a une importance pratique. L'absorption dans cette bande est saturée, de sorte qu'une augmentation des concentrations provoque un léger élargissement de la bande. En tout état de cause, dans la basse atmosphère, l'essentiel des flux de chaleur se font pas convection ou par changement d'état de l'eau, les flux radiatifs ne représentent qu'une vingtaine de pourcents. L'élargissement de la bande d'absorption du CO2 ne joue que s'il n'y a pas de couverture de nuage, elle influe de quelques 3% sur le rayonnement émis dans la fenêtre atmosphérique, qui ne représente que 20% des flux de chaleur. Les fluctuations du reste des flux (convection, évaporation, poussières, couverture nuageuse) jouent un rôle bien plus grand que les 20% de 3% = 0,6% du CO2.

Date Sujet#  Auteur
5 May 24 o 

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