Re: Berlin chiffre à 1 000 milliards d’euros le coût de sa sortie du nucléaire

Le 24/05/2022 à 13:24, kw a écrit :

On 24-05-2022, Taureau ailé wrote:

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Votre problème permanent, c'est que vous associez systématiquement
sortie du nucléaire à essor des énergies renouvelables...

 Je n'associe rien du tout, je constate comme tout le monde l'essor des
ENR et le déclin de la part nucléaire et ses difficultés de plus en plus
nombreuses.

Relisez bien le titre, à défaut de l'avoir lu les fois précédentes: 1000 milliards d'euros: coût du déclin DÉCIDÉ par le gouvernement allemand du passé, et par pure idéoloogie , avec pour résultat:
- Le destin énergétique du pays et toute sa politique étrangère entre les mains de Poutine qui tient les dirigeants allemands par les ********.
- un coût considérable pour les contribuables et les consommateurs,
- un système électrique beaucoup moins résilient que par le passé,
- Des émissions de GES qui restent à un niveau très élevé.
Depuis ces derniers mois, cette politique est tout sauf enviée: Elle est largement huée et mise à l'indexe par tous les analystes un peu compétents et informés sur le sujet énergétique.
À l'opposé, la politique énergétique de la France est aujourd'hui assez largement enviée tous les analystes européens. le prix de l'électricité y restent largement plus accessibles pour les consommateurs, et, enfin, le président français a décidé de relancer la construction de nouvelles centrales nucléaires pour renouveler le parc en activité. D'autres pays européens suivent les mêmes ambitions, dont:
-Pologne,
- République Tchèque,
- Slovaquie,
- Roumanie.
La Belgique a dernièrement largement infléchit sa politique en concédant à prolonger l'exploitation des centrales en activité.
Au fur et à mesure que la crise énergétique va se préciser et ses premiers effets impacteront l'Europe, je suis certain que les autres pays vont largement reconsidérer leurs positions.
Déjà attendons l'hiver prochain. l'Allemagne va-t-elle vraiment fermer ses trois derniers réacteurs en décembre? On en reparlera les mois prochains. Le bon-sens voudrait qu'elle suive la Belgique et infléchisse un peu ses décisions.