Re: La destruction de l'efficacité économique concerne aussi l'agriculture

Le 31/07/2022 à 11:29, PaulAubrin a écrit :

Le 31/07/2022 à 09:28, Longeville a écrit :

>
Les restrictions sur l'usage des engrais et des produits phytosanitaires détruisent l'agriculture. La conséquence existe que ce pays soit (ou non) membre de l'UE.
Le Canada aussi tente d'interdire les engrais à ses agriculteurs. Il ne sont pas dans l'UE non plus.
>

>
C'est bien la raison pour laquelle il est puéril d'accabler les "politiques de l'UE".

 Il n'y a rien de puéril à dire que la politique agricole "du champ à l'assiette" conduit à un désastre. Le fait que d'autres pays soient assez stupides pour adopter des politiques analogues les conduit au désastre aussi.

Ou comment ne pas y voir la main invisible des lobbies de l’agrochimie.
https://tinyurl.com/yc557zd6
Extrait:
"Le 25 janvier 2022, une audition conjointe a eu lieu dans les commissions de l'environnement et de l'agriculture du Parlement,
sur les impacts de la stratégie "de la ferme à la table", avec les auteurs des documents du ministère américain de l'agriculture (USDA) et de la WUR.
Les auteurs des documents du ministère américain de l'agriculture (USDA) et de la WUR ont été invités une fois de plus à présenter les résultats de leurs études. L'ensemble de l'exercice de relations publiques a été répété.
L'étude de Wageningen financée par CropLife avait enfin été publiée dans son intégralité. A cette occasion, l'université a publié un communiqué de presse avec un titre suggestif : "Un rendement agricole plus faible à cause du Green Deal". Le site Le présentateur de l'étude de Wageningen n'a cependant fait aucune référence aux bailleurs de fonds de l'industrie des pesticides.
Ce n'est que lorsqu'il a été interrogé qu'il a admis que l'étude était financée par des parties prenantes "intéressées".
Les députés européens de droite présents à l'audition ont fait écho aux avertissements sur les impacts économiques, mais les députés progressistes ont souligné les failles des études.
L'eurodéputée Biljana Borzan (S&D) a souligné que le déclin continu de la biodiversité allait "de la biodiversité éclipserait toute perte de productivité. L'eurodéputée Tilly Metz (Verts) a ajouté qu'une étude payée par le lobby des pesticides ne pouvait pas être prise au sérieux. Pierre-Marie Aubert, du groupe de réflexion français IDDRI, qui a également présenté l'audition, a déclaré que les objectifs sont "ambitieux mais inévitables si nous voulons ramener le système alimentaire dans les limites de la planète".
Jayson Beckman, du service de recherche économique (ERS) de l'USDA, a d'abord déclaré que l'ERS est indépendant et non politique, et que l'étude de l'USDA a été réalisée simplement parce que c'était "un excellent sujet de recherche". Plus tard au cours de l'audience, il a cependant ajouté que "nous voulions lancer la discussion - et je suis heureux que nous l'ayons fait".
Comme nous le verrons dans la section suivante, les États-Unis ont fait bien plus que ce document pour susciter une réaction internationale contre le programme Farm to Fork.
Le 24 janvier 2022, la veille de l'audience sur le projet Farm to Fork, un article d'opinion sponsorisé par Syngenta sur le site d'Euractiv mettait en garde contre les "graves conséquences involontaires" de l'objectif de réduction des pesticides, citant la "récente" étude de Wageningen sans mentionner le financement de cette étude par l'industrie (y compris Syngenta, en tant que membre de CropLife Europe).
Syngenta, en tant que membre de CropLife Europe) et appelle plutôt à un soutien public et à des règles plus favorables à l'industrie pour les nouvelles technologies.
Le 27 janvier, Euractiv a organisé un autre événement, cette fois-ci payé par European Livestock
Voice et la Coalition de la chaîne agroalimentaire - un autre réseau de lobbying formé de Copa-Cogeca, CropLife Europe,
CropLife Europe, Euroseeds, Fertilizers Europe, Coceral, EuropaBio et al. environnementales avaient été "promptes à souligner les lacunes" des documents, et ont discuté de la question suivante
"Quels sont les instruments politiques nécessaires pour atteindre les objectifs ? Parmi les orateurs figuraient le CEJA, un lobby de jeunes agriculteurs (un proche allié du Copa-Cogeca), qui a insisté sur la nécessité d'un cadre législatif pour faire de l'édition de gènes un "instrument viable" pour les agriculteurs, c'est-à-dire des OGM.
instrument viable" pour les agriculteurs - c'est-à-dire la déréglementation des OGM - afin de rendre le Farm to Fork gérable. L'eurodéputé PPE Herbert Dorfmann, quant à lui, a affirmé que Farm to Fork se concentre sur la durabilité au détriment de la sécurité alimentaire.
Cet événement, contrairement aux précédents, comprenait deux orateurs ayant une opinion dissidente."