[climat] une intéressante tribune libre d'un climatologue

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Sujet : [climat] une intéressante tribune libre d'un climatologue
De : paul.aubrin (at) *nospam* invalid.org (PaulAubrin)
Groupes : fr.soc.environnement
Date : 02. Aug 2022, 07:48:21
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Elle a été publiée l'an passé, mais peut encore intéresser
http://www.sciencebits.com/GWPseudoScience
J'ai récemment écrit une tribune libre pour l'Epoch Times qui tente de résumer mes principaux griefs à l'égard de la peur du réchauffement climatique. Le voici à nouveau apporté avec quelques commentaires (et références) ajoutés à sa fin.
La semaine du climat qui se tient à New York a appelé à des actions significatives pour lutter contre le réchauffement climatique. Compte tenu des coûts élevés des solutions proposées, se pourrait-il que le remède suggéré soit pire que le mal ?
En tant que libéral [note : progressiste "de gauche"] ayant grandi dans une maison solaire, j'ai toujours été sensible à l'énergie et enclin à des solutions militantes aux problèmes environnementaux. J'ai donc été extrêmement surpris lorsque mes recherches en tant qu'astrophysicien m'ont amené à la conclusion que le changement climatique est plus compliqué que ce que l'on veut bien nous faire croire. La maladie est bien plus bénigne, et une solution palliative simple se trouve sous nos yeux.
Pour commencer, l'histoire que nous entendons dans les médias, à savoir que la majeure partie du réchauffement du XXe siècle est anthropique, que le climat est très sensible aux changements de CO2 et que le réchauffement futur sera donc important et se produira très bientôt, n'est tout simplement pas étayée par des preuves directes, mais uniquement par un raisonnement circulaire bancal. Nous "savons" que les humains ont dû causer un certain réchauffement, nous constatons un réchauffement, nous ne connaissons rien d'autre qui aurait pu causer ce réchauffement, donc tout s'additionne.
Cependant, il n'existe aucun calcul basé sur les premiers principes qui conduise à un réchauffement important dû au CO2, aucun. Il faut savoir que les rapports du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) indiquent qu'un doublement du CO2 entraînera une augmentation des températures de 1,5 à 4,5 °C, soit une fourchette d'incertitude énorme qui remonte au comité Charney de 1979.
En fait, il n'existe aucune preuve, quelle que soit l'échelle temporelle, que les variations de CO2 ou d'autres modifications du bilan énergétique provoquent de grandes variations de température. Il existe cependant des preuves du contraire. La multiplication par 10 du CO2 au cours du dernier demi-milliard d'années n'a aucune corrélation avec la température ; de même, la réponse du climat aux grandes éruptions volcaniques comme celle du Krakatoa.
Ces deux exemples conduisent à la limite supérieure inéluctable de 1,5°C par doublement du CO2 - bien plus modeste que ce que prévoient les modèles climatiques sensibles du GIEC. Or, la grande sensibilité de ces derniers est nécessaire pour expliquer le réchauffement du 20e siècle, du moins le pense-t-on à tort.
En 2008, j'ai montré, à l'aide de divers ensembles de données couvrant un siècle, que la quantité de chaleur qui pénètre dans les océans en synchronisation avec le cycle solaire de 11 ans est d'un ordre de grandeur supérieur à l'effet relativement faible attendu des seuls changements de la production solaire totale. En d'autres termes, les variations de l'activité solaire se traduisent par d'importants changements dans ce que l'on appelle le forçage radiatif sur le climat.
Étant donné que l'activité solaire a considérablement augmenté au cours du 20e siècle, une fraction importante du réchauffement devrait être attribuée au soleil, et comme le changement global du forçage radiatif dû au CO2 et à l'activité solaire est beaucoup plus important, la sensibilité du climat devrait être faible (environ 1 à 1,5°C par doublement du CO2).
Au cours de la décennie qui a suivi la publication de cet article, non seulement celui-ci n'a pas été contesté, mais de nouvelles données, provenant cette fois des satellites, ont confirmé les grandes variations associées à l'activité solaire. À la lumière de ces données concrètes, il devrait être évident maintenant qu'une grande partie du réchauffement n'est pas d'origine humaine et que le réchauffement futur, quel que soit le scénario d'émission, sera beaucoup plus faible.
Hélas, parce que la communauté climatique a développé un angle mort face à toute preuve qui devrait déclencher un signal d'alarme, comme les exemples susmentionnés ou le réchauffement troposphérique beaucoup plus faible que prévu par les modèles au cours des deux dernières décennies, le reste du public a une vision très déformée du changement climatique - une image scientifique bancale, pleine d'incohérences, devenue une image de calamité certaine.
Avec cet état d'esprit du public, des phénomènes tels que celui de l'enfant activiste Greta Thunberg ne sont pas surprenants. Mais le plus gênant est que cet état d'esprit a compromis la capacité à transmettre la science au public.
Un exemple du mois dernier est une interview que j'ai donnée à Forbes. Quelques heures après sa mise en ligne, l'article a été supprimé par les rédacteurs en chef "parce qu'il ne répondait pas à nos normes rédactionnelles". Le fait qu'il soit devenu politiquement incorrect d'avoir une discussion scientifique a conduit le public à accepter la pseudo-argumentation soutenant les scénarios catastrophiques.
Les preuves du réchauffement ne nous disent pas quelle en est la cause, et chaque fois que quelqu'un doit faire appel au soi-disant consensus de 97 %, il le fait parce que ses arguments scientifiques ne sont pas assez forts. La science n'est pas une démocratie.
Que le monde occidental parvienne ou non à surmonter cette hystérie permanente dans un avenir proche, il est clair qu'à l'échelle d'une ou deux décennies, elle appartiendra au passé. Non seulement il y aura de plus en plus d'incohérences entre le modèle et les données, mais une force beaucoup plus puissante changera les règles du jeu.
Lorsque la Chine se rendra compte qu'elle ne peut plus compter sur le charbon, elle commencera à investir dans l'énergie nucléaire.

Date Sujet#  Auteur
11 May 24 o 

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