Stabilité du climat et points de non retour...

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Sujet : Stabilité du climat et points de non retour...
De : paul.aubrin (at) *nospam* invalid.org (PaulAubrin)
Groupes : fr.soc.environnement
Date : 23. Aug 2022, 14:52:19
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Les climatologues de salon évoquent sans cesse le franchissement de points de non retours qu'il convient d'éviter à tout prix pour éviter de transformer dans le futur l'atmosphère en fournaise. Le délai qu'il reste avant de franchir un ou un autre de ces points de non retour est affirmé avant chaque COP et se chiffre le plus souvent en une ou deux dizaines d'années.
Une mention de ce genre de changements brutaux de régimes climatiques apparaît dans une série d'article parus récemment sur le blog de Judith Curry :
https://judithcurry.com/2022/08/22/the-sun-climate-effect-the-winter-gatekeeper-hypothesis-iv-the-climate-shift-of-1997/
Dans le dernier article, on lit en particulier cette remarque sur les points de non retour et les rétro-actions positives :
(extrait traduit)
La théorie moderne du climat a du mal à expliquer les changements climatiques abrupts et a développé une explication vague qui utilise les concepts de la théorie du chaos sur les seuils qui sont franchis et les points de basculement qui sont atteints lorsqu'un forçage augmente progressivement sur un fond chaotique bruyant. Le problème est qu'il n'existe aucune preuve de l'existence de tels seuils et points de basculement, si ce n'est l'existence des changements climatiques brusques qu'ils tentent d'expliquer. Des rétroactions positives théoriques sont également invoquées, mais la stabilité générale du climat, qui a été compatible avec la vie au cours des 450 derniers millénaires, indique qu'il s'agit d'un système dominé par des rétroactions négatives. Comme c'est généralement le cas avec un paradigme en difficulté, il se réfugie sur les aspects les moins connus du climat, comme l'importance de la circulation themohaline mal mesurée pour le changement climatique, trouvant un certain soutien dans les modèles de circulation générale, mais pas sur les preuves, qui suggèrent que l'AMOC est beaucoup plus stable qu'on ne le pensait (Worthington et al. 2021), et ne semble pas dépendre beaucoup de la formation des eaux profondes (Lozier 2012).
(fin d'extrait)
De nombreuses prédictions climatiques apocalyptiques sont précisément liés à ce genre de basculements à des points de non-retour mal définis alors que la "science du climat" est censée avoir un degré de perfection qui lui permet de faire d'excellentes prédictions à 80-100 ans.

Date Sujet#  Auteur
11 May 24 o 

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