Le grand reset (grande bascule) agricole

Trouvé ceci, comment l'EU utilise la prétendue urgence climatique pour détruire la paysannerie.
https://dailysceptic.org/2023/03/28/the-great-food-reset-has-begun/
Extrait traduit :
Aux Pays-Bas, l'establishment politique est ébranlé par la victoire du Mouvement des agriculteurs et des citoyens (BBB) aux récentes élections provinciales - un résultat extraordinaire pour un parti anti-establishment créé il y a à peine plus de trois ans, explique Thomas Fazi dans UnHerd. Il a écrit un article perspicace sur le sinistre programme mondial auquel les agriculteurs s'opposent. En voici un extrait.
     Le BBB est né des manifestations de masse contre la proposition du gouvernement néerlandais de réduire les émissions d'azote de 50 % dans le secteur agricole du pays d'ici à 2030 - un objectif conçu pour se conformer aux règles de réduction des émissions de l'Union européenne. Si les grandes entreprises agricoles ont les moyens d'atteindre ces objectifs - en utilisant moins d'engrais azotés et en réduisant le nombre de leurs animaux d'élevage - les exploitations plus petites, souvent familiales, seraient contraintes de vendre ou de fermer leurs portes. En effet, selon un document de la Commission européenne lourdement expurgé, c'est précisément l'objectif de la stratégie : "extensifier l'agriculture, notamment par le rachat ou la cessation d'activité d'exploitations, dans le but de réduire le cheptel" ; cela se ferait "d'abord sur une base volontaire, mais le rachat obligatoire n'est pas exclu si cela s'avère nécessaire".
     Il n'est donc pas surprenant que ces projets aient suscité des protestations massives de la part des agriculteurs, qui y voient une attaque directe contre leurs moyens de subsistance, ou que le slogan du BBB - "Pas de fermes, pas de nourriture" - ait clairement trouvé un écho auprès des électeurs. Outre les inquiétudes concernant l'impact de cette mesure sur la sécurité alimentaire du pays et sur un mode de vie rural séculaire qui fait partie intégrante de l'identité nationale néerlandaise, la raison d'être de cette mesure drastique est également discutable. L'agriculture représente actuellement près de la moitié de la production de dioxyde de carbone du pays, alors que les Pays-Bas sont responsables de moins de 0,4 % des émissions mondiales. Il n'est donc pas étonnant que de nombreux Néerlandais ne voient pas en quoi des rendements aussi négligeables justifient la refonte complète du secteur agricole du pays, qui est déjà considéré comme l'un des plus durables au monde : au cours des deux dernières décennies, la dépendance à l'égard de l'eau pour les principales cultures a été réduite de 90 % et l'utilisation de pesticides chimiques dans les serres a été presque entièrement supprimée.
     Les agriculteurs soulignent également que les conséquences de la réduction de l'azote s'étendraient bien au-delà des Pays-Bas. Après tout, ce pays est le premier exportateur de viande en Europe et le deuxième exportateur agricole au monde, juste derrière les États-Unis. En d'autres termes, ce plan provoquerait un effondrement des exportations alimentaires à un moment où le monde est déjà confronté à une pénurie de nourriture et de ressources. Nous savons déjà à quoi cela pourrait ressembler. Une interdiction similaire des engrais azotés a été appliquée au Sri Lanka l'année dernière, avec des conséquences désastreuses : elle a provoqué une pénurie alimentaire artificielle qui a plongé près de deux millions de Sri Lankais dans la pauvreté, entraînant un soulèvement qui a renversé le gouvernement.
     Compte tenu de la nature irrationnelle de cette politique, de nombreux agriculteurs protestataires estiment qu'elle ne peut pas être simplement imputée à l'"élite verte" urbaine.