Re: [climat] confirmation : les modèles climatiques chauffent 2 fois trop

Le 14/04/2023 à 22:43, Perplexity a écrit :

Le 14/04/2023, PaulAubrin a supposé :
 

Avec une sensibilité climatique faible et des scénarios réaliste, il n'y
a plus d'urgence climatique.

Cette affirmation n'est pas exacte.

Cette affirmation est parfaitement exacte.

La sensibilité climatique fait
référence à l'augmentation de la température de la Terre en réponse à
un doublement des concentrations atmosphériques de dioxyde de carbone.
Même avec une faible sensibilité climatique, la température de la Terre
continuera d'augmenter et il y aura toujours une urgence climatique.

Comme celui de l'époque minoenne, romaine (optimum romain), ou celui du moyen-âge (optimum climatique médiéval), le réchauffement moderne est très bénéfique : extension des terres cultivables, extension de la saison de végétation, réduction des dépenses de chauffage, réduction de la mortalité hivernale, sans compter l'effet fertilisant du dioxyde de carbone (+16% de photosynthèse en 30 ans).
Seules les hypothèses de sensibilités climatiques extrêmes et les scénarios d'émission les plus élevés conduisaient à rendre le réchauffement néfaste vers le début du 22e siècle. Avec une sensibilité climatique faible, et en plus les scénarios d'émissions objectivement plus réalistes, le réchauffement restera indéfiniment bénéfique.
Je sais que cela vous déplaît, mais c'est la réalité : il n'y a pas d'urgence climatique.
Une récente publication scientifique a repris l'analyse des données satellitaires de la températures de la stratosphère.
https://agupubs.onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1029/2022JD037472
La moyenne troposphère est la partie de l'atmosphère qui est censée la plus sensible au gaz à effets de serre et donc la mieux adaptée à la détection de leur effet sur les températures.
Selon cette dernière publication, le réchauffement observé est de 0,09 °C par décennie, une valeur très proche de l'estimation (0,10 °C/décennie) de l'université d'Alabama.
L'équipe de Zou note que ses résultats "ont de fortes implications pour les tendances des simulations de modèles climatiques et d'autres observations", car l'atmosphère s'est réchauffée à la moitié du taux moyen prévu par les modèles climatiques au cours de la même période.