graves erreurs dans le dernier rapport du GIEC

Liste des GroupesRevenir à fs environnement 
Sujet : graves erreurs dans le dernier rapport du GIEC
De : paul.aubrin (at) *nospam* invalid.org (PaulAubrin)
Groupes : fr.soc.environnement
Date : 09. May 2023, 17:35:10
Autres entêtes
Organisation : A noiseless patient Spider
Message-ID : <u3dp7k$a5fr$1@dont-email.me>
User-Agent : Mozilla/5.0 (X11; Linux x86_64; rv:102.0) Gecko/20100101 Thunderbird/102.10.0
La lecture de l'article de Roger Pielke m'a incité à consulter le site de CLINTEL. On y trouve effectivement une analyse détaillées de plusieurs erreurs factuelles de gros calibre dans l'AR6.
https://clintel.org/thorough-analysis-by-clintel-shows-serious-errors-in-latest-ipcc-report/
Une analyse approfondie de Clintel révèle de graves erreurs dans le dernier rapport du GIEC
https://clintel.org/thorough-analysis-by-clintel-shows-serious-errors-in-latest-ipcc-report/
* Le GIEC cache de bonnes nouvelles concernant les pertes dues aux catastrophes et les décès liés au climat.
* Le GIEC a affirmé à tort que l'estimation de la sensibilité du climat était supérieure à 2,5 °C, alors qu'elle est plus probablement inférieure à 2 °C.
* Le GIEC induit en erreur les décideurs politiques en se concentrant sur un scénario d'émissions invraisemblable.
* Les erreurs contenues dans le rapport AR6 sont pires que celles qui ont conduit à la révision du CIA en 2010.
Le GIEC a ignoré la littérature cruciale évaluée par les pairs qui montre que les pertes normalisées dues aux catastrophes ont diminué depuis 1990 et que la mortalité humaine due aux conditions météorologiques extrêmes a diminué de plus de 95 % depuis 1920. Le GIEC a tiré des conclusions opposées en sélectionnant des documents et en affirmant que l'augmentation des dommages et de la mortalité était due au changement climatique d'origine anthropique. Il s'agit là de deux conclusions importantes du rapport "The Frozen Climate Views of the IPCC", publié par la Fondation Clintel.
Ce rapport de 180 pages est, à notre connaissance, la première "évaluation" internationale sérieuse du sixième rapport d'évaluation du GIEC. En 13 chapitres, le rapport Clintel montre que le GIEC a réécrit l'histoire du climat, qu'il met l'accent sur un scénario catastrophe invraisemblable, qu'il a un énorme parti pris en faveur des "mauvaises nouvelles" et contre les "bonnes nouvelles", et qu'il ne mentionne pas les bonnes nouvelles dans le résumé à l'intention des décideurs politiques.
Les erreurs et les biais que Clintel documente dans le rapport sont bien pires que ceux qui ont conduit à l'enquête du GIEC par l'Interacademy Council (IAC Review) en 2010. Clintel estime que le GIEC doit être réformé ou démantelé.
Avec le rapport de synthèse récemment publié, le GIEC a achevé son sixième cycle d'évaluation, composé de sept rapports au total. Une équipe internationale de scientifiques du réseau Clintel a analysé plusieurs affirmations des rapports du groupe de travail 1 (Les bases scientifiques physiques) et du groupe de travail 2 (Impacts, adaptation et vulnérabilité). Cette analyse a débouché sur le rapport "The Frozen Climate Views of the IPCC" (Les points de vue figés du GIEC sur le climat).
Dans chaque chapitre, le rapport Clintel documente les biais et les erreurs dans l'évaluation du GIEC. Les erreurs sont encore plus graves dans le rapport du GT2 que dans celui du GT1. Compte tenu de l'importance politique de ce que l'on appelle les "pertes et dommages" (lors des réunions annuelles de la COP, les pays négocient actuellement des dons à un fonds pour les pertes et dommages), on pourrait s'attendre à un examen approfondi de la littérature pertinente. Or, Clintel montre que le GIEC a totalement échoué à cet égard. Par exemple, un article de synthèse sur le sujet, publié en 2020, a montré que 52 des 53 articles examinés par des pairs et traitant des "pertes normalisées dues aux catastrophes" n'ont constaté aucune augmentation des dommages pouvant être attribués au changement climatique. Le GIEC a mis l'accent sur le seul article qui faisait état d'une augmentation des pertes. Ce document est - sans surprise - imparfait, mais le fait que le GIEC l'ait sélectionné suggère qu'il a trouvé ses conclusions irrésistibles.
Décès liés au climat
"Nous sommes sur une voie rapide vers l'enfer climatique", a récemment déclaré le chef de l'ONU, M. Guterres. Pourtant, un examen approfondi des données relatives à la mortalité montre que les décès liés au climat n'ont jamais été aussi peu nombreux. L'économiste bien connu Bjorn Lomborg a publié cette information importante dans un article révisé par des pairs en 2020, mais le GIEC, une fois de plus, a choisi de l'ignorer.
La stratégie du GIEC semble être de dissimuler toute bonne nouvelle concernant le changement climatique et de mettre en avant toute mauvaise nouvelle.
Effacer l'histoire du climat
Le rapport du groupe de travail 1 n'est pas non plus exempt de préjugés et de conclusions trompeuses. Le rapport fait état de problèmes dans chaque chapitre. Le GIEC a tenté de réécrire l'histoire du climat en effaçant l'existence de ce que l'on appelle le maximum thermique de l'Holocène (ou optimum climatique de l'Holocène), une période chaude située entre 10 000 et 6 000 ans. Elle a introduit un nouveau graphique en forme de crosse de hockey, qui est le résultat de données indirectes sélectionnées avec soin. Il a également ignoré les reconstructions de température qui montrent une plus grande variabilité dans le passé, comme le petit âge glaciaire bien documenté.
Le GIEC affirme que le rythme de l'élévation du niveau de la mer s'est accéléré au cours des dernières décennies. Clintel a montré que cette affirmation est erronée, car le GIEC ignore la variabilité décennale du niveau de la mer. Nous avons également montré que son outil d'évaluation du niveau de la mer - mis à disposition pour la première fois - montre un saut mystérieux et improbable vers le haut en 2020.
Sensibilité du climat
L'économiste canadien Ross McKitrick a souligné que tous les modèles climatiques mondiaux utilisés par le GIEC montrent un réchauffement trop important dans la troposphère, tant au niveau mondial que dans les tropiques (où les modèles prévoient un "point chaud"). Cela indique probablement des problèmes fondamentaux dans la manière dont ces modèles simulent le système climatique.
L'un des résultats "spectaculaires" du rapport AR6 du GIEC a été l'augmentation de la limite inférieure de la fourchette de sensibilité climatique probable de 1,5°C à 2,5°C, ce qui signifie que des valeurs basses de sensibilité climatique sont désormais improbables. Le rapport Clintel montre que ce relèvement n'est pas justifié. Le rapport Clintel suggère que le réchauffement observé et d'autres éléments indiquent que le chiffre réel est plus susceptible d'être inférieur à 2°C que supérieur à 2,5°C. Cela signifie également que la meilleure estimation de la sensibilité du climat, qui est de 3°C selon le GIEC, n'est pas justifiée.
En outre, le GIEC est "accro" à son scénario d'émissions le plus élevé, appelé RCP8.5 (ou maintenant SSP5-8.5). Ces dernières années, plusieurs documents ont démontré que ce scénario n'était pas plausible et qu'il ne devait pas être utilisé à des fins politiques. Au cœur du rapport du GT1, le GIEC reconnaît que ce scénario a une "faible probabilité", mais cette remarque très importante n'a pas été soulignée dans le résumé à l'intention des décideurs, de sorte que ces publics importants ne sont pas au courant de la question. RCP8.5 est le scénario le plus souvent mentionné dans le rapport du GIEC.
Examen de l'IAC
En 2010, des erreurs dans le rapport du WG2 de la quatrième évaluation ont conduit à l'examen du GIEC par l'Interacademy Council (IAC). Cet examen a recommandé, entre autres, que "[l]a constitution d'équipes d'auteurs aux points de vue diversifiés est la première étape pour garantir la prise en compte d'une gamme complète de points de vue réfléchis". Cette recommandation importante est toujours ignorée par le GIEC. Pire encore, nous constatons que Roger Pielke Jr, un scientifique possédant une expertise considérable dans ces domaines, est considéré comme une sorte de "Voldemort" par le GIEC, qui évite délibérément de mentionner son travail ou même son nom. Cela conduit à des conclusions biaisées.
Réforme
Nous sommes au regret de conclure que le GIEC a mal évalué la littérature scientifique. Tous les pays s'appuient sur les rapports du GIEC pour soutenir leurs politiques climatiques et la plupart des médias font aveuglément confiance à ses affirmations. Le rapport Clintel "The Frozen Climate Views of the IPCC" montre que cette confiance n'est pas justifiée.
Selon nous, le GIEC devrait être réformé et inclure un plus large éventail de points de vue. Inviter des scientifiques ayant des opinions différentes, comme Roger Pielke Jr et Ross McKitrick, à participer plus activement au processus est une première étape nécessaire. Si, pour une raison ou pour une autre, l'inclusion de points de vue différents est inacceptable, le GIEC devrait être démantelé.
Nos propres conclusions sur le climat - basées sur la même littérature sous-jacente - sont beaucoup moins sombres. En raison de l'accroissement des richesses et des progrès technologiques, l'humanité est largement immunisée contre le changement climatique et peut facilement y faire face. Le réchauffement de la planète est beaucoup moins dangereux pour l'humanité que ne le dit le GIEC.
Le rapport peut être téléchargé ici.
https://clintel.org/wp-content/uploads/2023/05/Press-release-Clintel-The-Frozen-Climate-Views-of-the-IPCC.pdf

Date Sujet#  Auteur
9 May 23 * graves erreurs dans le dernier rapport du GIEC5PaulAubrin
9 May 23 `* Re: Pas de graves erreurs dans le dernier rapport du GIEC4Perplexity
9 May 23  +- Re: Pas de graves erreurs dans le dernier rapport du GIEC1PaulAubrin
9 May 23  +- Re: Pas de graves erreurs dans le dernier rapport du GIEC1roaringriri
9 May 23  `- Re: graves erreurs dans le dernier rapport du GIEC1PaulAubrin

Haut de la page

Les messages affichés proviennent d'usenet.

NewsPortal