Sujet : Re: Les spectres d'absorption des infra-rouges par le CO2 atmosphérique
De : paul.aubrin (at) *nospam* invalid.org (PaulAubrin)
Groupes : fr.soc.environnementDate : 15. May 2023, 14:21:58
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Le 15/05/2023 à 13:14, Perplexity a écrit :
Le 15/05/2023 à 13:12, PaulAubrin a écrit :
Les modèles climatiques CMIP6 ont été invalidés par comparaison avec les observations. C'est définitif. Comme on ne peut pas changer le passé, nul ne pourra revenir là-dessus.
Il n'est pas exact de dire que les modèles climatiques CMIP6 ont été définitivement invalidés par comparaison avec les observations.
Il est prouvé, donc exact, de dire que les hypothèses de base des modèles climatiques CMIP6 ont été invalidés par comparaison de leur prédictions avec une période bien définie d'observations.
La publication ci-dessous détermine un contre-exemple dans lequel les calculs des modèles CMIP6 sont incompatibles avec la réalité telle qu'elle a été observée.
C'est bien dommage, mais les modèles CMIP6 sont prouvés incapables de fournir des prédictions conformes à la réalité. C'est irrémédiable, définitif, n'en parlons plus.
https://doi.org/10.1029/2020EA001281Biais de réchauffement généralisé dans les couches troposphériques de CMIP6
La tendance des modèles climatiques à surestimer le réchauffement de la troposphère tropicale est connue depuis longtemps. Nous examinons ici les résultats individuels de 38 modèles récemment publiés dans le cadre du Projet de comparaison de modèles couplés version 6 (CMIP6) et montrons que le biais de réchauffement est désormais observable à l'échelle mondiale également. Nous comparons les résultats de CMIP6 aux séries d'observations provenant de satellites, de ballons météorologiques et de produits de réanalyse. Nous nous concentrons sur l'intervalle 1979-2014, la période maximale pour laquelle tous les produits d'observation sont disponibles et pour laquelle les modèles ont été exécutés en utilisant des forçages historiquement observés. Pour les couches inférieures de la troposphère et les couches moyennes de la troposphère, tant au niveau mondial que sous les tropiques, les 38 modèles surestiment le réchauffement dans chaque analogue d'observation ciblé, dans la plupart des cas de manière significative, et les différences moyennes entre les modèles et les observations sont statistiquement significatives. Nous présentons des preuves que la cohérence avec le réchauffement observé nécessiterait des valeurs de sensibilité climatique à l'équilibre (ECS) plus faibles.