Re: Les spectres d'absorption des infra-rouges par le CO2 atmosphérique

Le 15/05/2023 à 16:20, Cardinal de Here a écrit :

Encore heureux que les modèles partent de la température globale calculée au temps t_0 à partir des observations. La température globale calculée au temps t_n à partir des observations satellitaires (plus ballons sondes) diverge de la température globale prévue par les modèles numériques au temps t_n. C'est ça qui ne colle pas : les prévisions faites il y a 20 ans à partir des modèles numériques divergent de la température globale calculée à partir des observations satellitaires aujourd'hui. Les prévisions des modèles sont fausses.

En fait, l'initialisation d'un modèle GCM nécessite les données de pression et de température de chaque maille du modèle. Avant l'ère satellitaires, la plupart de ces mailles ne contenaient aucune station météo (à 1,5 m au dessus du sol) et on ignorait tout des profils exacts de température et de pression des couches successives en altitude (sauf occasionnellement avec les ballons sondes).
Il y a pire. On montre facilement, en mécanique des fluides, que de toutes petites erreurs dans les conditions initiales conduisent au bout de quelques itérations à des situations futures totalement divergentes.
Pour éviter cette divergence, les simulations appelées "modèles climatiques" comportent de multiples boîtes noires remplies de paramètres ad hoc qui permettent de stabiliser l'évolution des "modèles". Ce sont ces "paramétrisations", parfaitement hypothétiques, qui règlent l'évolution du "modèle" sur le long terme. Ce sont elles les "hypothèses" du modèles qui ont été invalidées par comparaison avec les observations satellitaires.
Aucun des modèles CMIP6 ne correspond à la réalité telle qu'elle a été observée de 1980 à 2014. La divergence varie énormément d'un "modèle" à l'autre, mais est pratiquement toujours statistiquement significative.
Ces modèles sont des jeux informatiques sans aucune capacité de prédire l'évolution des climats futurs.