Que dit le rapport du GIEC sur l'émergence des événements extrêmes ?

Canta Galet nous affirme message après message que chaque inondation, ouragan, bourrasque, sécheresse, pluie torrentielle... observé quelque part dans le monde est induit par le "dérèglement climatique".
Mais que dit réellement le GIEC là-dessus ? Et bien, rien qui corresponde aux allégations de Canta Galet.
Voici ce que le climatologue Roger Pielke a trouvé dans les rapports (il les connaît bien, il est relecteur).
https://rogerpielkejr.substack.com/p/what-the-ipcc-actually-says-about
Extrait traduit (deepL) :
Le GIEC a conclu qu'un signal de changement climatique n'est pas encore apparu au-delà de la variabilité naturelle pour les phénomènes suivants:
     Inondations fluviales
     Fortes précipitations et inondations pluviales
     Glissements de terrain
     Sécheresse (tous types)
     Tempêtes de vent violentes
     Cyclones tropicaux
     Tempêtes de sable et de poussière
     Fortes chutes de neige et tempêtes de verglas
     Grêle
     Avalanche de neige
     Inondations côtières
     Vagues de chaleur marines
En outre, l'émergence d'un signal de changement climatique n'est pas attendue dans le cadre du scénario extrême RCP8.5 d'ici 2100 pour aucun de ces phénomènes, à l'exception des fortes précipitations et des inondations pluviales, et ce avec un degré de confiance moyen seulement. Comme nous savons que le scénario RCP8.5 est extrême et peu plausible, cela signifie qu'il y aurait encore moins de confiance dans l'émergence d'un signal dans le cadre d'une limite supérieure plus plausible, comme le scénario RCP4.5.
Le GIEC conclut qu'à ce jour, le signal du changement climatique est apparu lors de vagues de chaleur et de froid extrêmes. Le GIEC déclare :
     Une augmentation des extrêmes de chaleur est apparue ou apparaîtra au cours des trois prochaines décennies dans la plupart des régions terrestres (confiance élevée) (chapitre 11 ; King et al., 2015 ; Seneviratne et Hauser, 2020), par rapport à la période préindustrielle, comme cela a été constaté en testant l'importance des différences dans les distributions des maxima annuels de température sur des périodes simulées de 20 ans. Dans les régions tropicales, partout où les changements observés peuvent être établis avec une signification statistique, et dans la plupart des régions de latitude moyenne, il est très probable que des extrêmes chauds et froids sont apparus au cours de la période historique, mais seulement moyennement probable ailleurs.
Il est clair qu'à l'exception peut-être de la seule chaleur extrême, le GIEC n'est pas du tout en phase avec le zeitgeist apocalyptique actuel.
C'est peut-être la raison pour laquelle personne ne mentionne ce que le GIEC dit réellement sur les événements extrêmes. Cela peut également expliquer pourquoi un article récent qui arrive à des conclusions parfaitement cohérentes avec le GIEC est aujourd'hui rétracté sans qu'aucune erreur ou faute n'ait été signalée.