Re: La canicule de 2023 en Italie n’est rien par rapport à celle de 1841 : Pourquoi c’est faux :

Le 31/07/2023 à 09:08, maixxx07 a écrit :

Le 29/07/2023 à 15:55, PaulAubrin a écrit :

Le 29/07/2023 à 14:00, Canta Galet a écrit :

De fortes températures ont été relevées par le passé, mais ce seul constat ne suffit à invalider le réchauffement actuel.

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D'accord avec vous sur le point particulier qu'un record de température
(événement isolé, densité de probabilité nulle) ne dit rien sur
l'évolution du climat (distribution de probabilité).

 Justement, il faut *intégrer* les courbes des températures, précipitations et
vents-tempêtes pour pouvoir dire quelque chose de pertinent.
C'est un travail mathématique spécifique qui suppose beaucoup de données et peut
mettre en évidence soit une stationnarité au sens de la statistique soit une
dérive des données. Et là, pas de polémique aubrinesque possible.

Je pense que vous voulez dire : pas d'affirmation péremptoire galetienne possible : l'augmentation de la température de la basse troposphère au cours des 40 dernières années a été de 0,13°C par décennie en moyenne, rien de sans précédent. On n'y détecte aucune trace d'accélération (contrairement aux affirmations répétées des climastrologues).

A mon niveau local, j'ai seulement relevé les minima sur plusieurs années sous
abri. Mais je n'ai pas encore fait de graphique utile.

Selon la théorie du GIEC, l'augmentation des températures se fait essentiellement la nuit et en hiver. A cela, il faut ajouter l'effet d'îlot de chaleur urbain là où l'urbanisation gagne l'environnement des stations météo historiques.
Exemple : évolution des Tmin à Poitiers (source de données KNMI)
https://www.cjoint.com/data/MGFjaq1CCJp_Tmin-Poitiers.png
On voit une augmentation des Tmin de l'ordre de 1,5°C à partir de l'an 2000 environ.