Re: Sur quoi se basent les experts pour prédire les incendies ?

Le lundi 7 août 2023 à 09:17:38 UTC+2, PaulAubrin a écrit :

Le 06/08/2023 à 17:26, Duzz' a écrit :

Le 06/08/2023 à 17:00, PaulAubrin a écrit :

Le 06/08/2023 à 16:32, Duzz' a écrit :

 
Je ne sais pas.
En l'occurrence, je ne vois que le pitre PaulAubrin.

 
Leur méthode pour déterminer les risques d'incendie donne de bons
résultats. Elle s'appuie essentiellement sur la quantité de
combustible et la force du vent.

 
(Re)lisez, zozo :
<news:MfV-43a3u0WFBpwqckyJSwJrVPo@jntp>

La combustion est nécessite un combustible et un comburant. Dans le cas
des incendies de forêt, le combustible est le bois mort des sous-bois et
les broussailles. Le comburant est l'oxygène de l'air (en plus grande
abondance quand le vent est plus fort. Ce n'est pas 1°C de plus de
température de l'air qui change la fréquence ou la violence des
incendies. Le réchauffement climatique (1,1°C en 170 ans) n'a rien
changé à la fréquence ou la violence des incendies.
 

Au Canada, la température terrestre moyenne nationale enregistrée en 2022 a été 1,2 degré Celsius (°C) au-dessus de la valeur de référence pour la période de 1961 à 1990, ce qui en fait la 16ème année la plus chaud depuis 1948.
De 1948 à 2022, on constate une tendance vers un écart des températures moyennes annuelles par rapport à la valeur de référence, indiquant un réchauffement général moyen de 1,9°C pour la période.
Depuis 1997, les températures moyennes annuelles ont été constamment égales ou supérieures à la valeur de référence.


Treize millions d’hectares de forêts ont déjà brûlé cette année, deux fois plus que le précédent record, tandis que les émissions de CO₂ générées ont largement surpassé celles des années précédentes.

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https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/08/04/au-canada-la-saison-des-feux-hors-norme-continue-de-depasser-tous-les-records_6184443_3244.html

« Les feux font partie intégrante de l’écosystème boréal, puisqu’ils permettent aux forêts de se régénérer, avance Mike Westwick, officier d’information des Territoires du Nord-Ouest. Mais le nombre de foyers dépasse les canons ordinaires. » Dans cette région du grand nord canadien, plusieurs communautés des Premières Nations ont dû être évacuées, et un incendie qui ronge les abords de Yellowknife, la capitale, préoccupe les autorités. Fait rare : après la taïga, la toundra s’est elle aussi enflammée.. « Ce genre d’événement pourrait devenir plus commun à mesure que le dérèglement climatique s’accentue », souligne M. Westwick.

« L’aridité, principal facteur d’aggravation »
En Alberta, la progression des feux s’est stabilisée grâce à la pluie. Dans l’Ontario voisin, les pompiers peuvent s’appuyer sur « un vaste réseau de lacs et de rivières », se rassure Alison Bezubiak, porte-parole de l’agence ontarienne de gestion des feux. Le ciel, en revanche, s’est réencombré d’une fumée provenant des incendies de l’Ouest canadien.