Re: « Les glaciers sont nos châteaux d’eau et nous risquons de les perdre »

Le jeudi 31 août 2023 à 06:15:08 UTC+2, roaringriri a écrit :

Le 30/08/2023 à 22:37, Canta Galet a écrit :

Le mardi 29 août 2023 à 11:25:06 UTC+2, PaulAubrin a écrit :

Le 29/08/2023 à 09:51, Canta Galet a écrit :

Mais que vont devenir la Loire, la Seine et la Garonne, ou même le Nil,
le Congo, ou le Danube, quand il n'y aura plus de glaciers pour les
alimenter ?

Arrêtez de faire du Aubrin et de tenter de faire croire que la Loire ou la Garonne prennent leur source dans les Alpes.
 
 

Pouvez vous m'indiquer le nom du glacier d'où, selon vous, la Loire
prendrait sa source ?
Les glaciers jouent un rôle mineur dans le cycle de l'eau dans les Alpes
(ou les Pyrénées). Ils jouent aussi un rôle négligeable dans le bassin
de l'Orénoque, du Magdalena, Esmeraldas ou de l'Amazone. La présence, ou
non, d'un glacier près des sources ne change en rien le régime des
précipitations et donc la quantité d'eau qui tombe sur le bassin versant.

 
Il faut savoir qu’en 2003 pendant la canicule, on avait mesuré que 40 % des eaux du Rhône venaient des glaciers des Alpes.

Affirmation absolument grotesque.

Ce sont vos assertions qui sont grotesques et même vulgaires au point que vous confondez cours d'eau des Alpes et ceux d'Afrique.

A l'occasion je vous invite à donner votre CV et de les confronter avec l'auteur de ces analyses et constats, afin qu'on puisse comparer du niveau de vos connaissances sur le sujet avec les siennes.



Heïdi Sevestre, glaciologue :

Elle obtient son baccalauréat scientifique option biologie écologie à l'ISETA (ancien lycée agricole de Poisy) et intègre l’École supérieure européenne d'ingénierie de l'espace rural (IER), également à Poisy.

Elle obtient fin 2011 un poste de doctorante au centre universitaire du Svalbard et est reçue à l’école doctorale de la faculté de mathématiques et de sciences de l'université d'Oslo. Sa thèse est supervisée par Doug Benn d'Unis et Jon Ove Hagen de l'université d'Oslo. Cette thèse sur la dynamique des surges glaciaires repose sur de nombreuses campagnes de terrain à Ny-Ålesund, Tempelfjorden et Van Mijenfjorden.
Elle complète sa thèse en octobre 2015, après avoir publié dans le Journal of Glaciology5 et le Journal of Geophysical Research.
Une semaine après la soutenance de sa thèse fin 20159, elle part pendant deux mois en Antarctique étudier la barrière de glace du Larsen C dans le cadre du projet MiDAS10. Ce projet est mené par Bryn Hubbard de l'université d'Aberystwyth, Adrian Luckman de l'université de Swansea et encadré par la British Antarctic Survey.

L'université de St Andrews en Écosse l'accueille en avril 2018 pour une position de Postdoctoral Fellow.

Sensible à l'accompagnement des jeunes générations, elle accueille au Svalbard les jeunes ambassadeurs du Climat du conseil général du Gers. La même année elle organise la visite d'une classe de l'ISETA à Unis.
Elle accompagne le projet rochelais « Demain, c'est nous », créé par François Bernard, professeur de technologie à l'établissement scolaire Fénelon Notre Dame15.

En décembre 2019, elle participe au TEDx La Rochelle « pour une Science climatique plus propre et plus accessible ».

Ancienne directrice de communication scientifique pour l'ONG International Cryosphere Climate Initiative, elle est aussi nommée Project Coordinator pour l'AMAP (Arctic Monitoring and Assessment Programme).

Elle est membre du Club International des Explorateurs.

Parallèlement, elle est enseignante au Centre Universitaire du Svalbard, en Norvège.


"La mer de Glace est un glacier qui permet de produire de l’hydroélectricité, les glaciers sont aussi nos châteaux d’eau dans les Alpes.Il faut savoir qu’en 2003 pendant la canicule, on avait mesuré que 40 % des eaux du Rhône venaient des glaciers des Alpes. Donc son débit pourrait être impacté si les glaciers disparaissent.  Or, c’est notre agriculture, l’irrigation, le refroidissement de centrales nucléaires, le tourisme qui en dépendent."

https://www.lemonde.fr/chaleur-humaine/article/2023/08/27/heidi-sevestre-glaciologue-les-glaciers-sont-nos-chateaux-d-eau-et-nous-risquons-de-les-perdre_6186735_6125299.html