Les changements d'irradiation solaire expliquerait 87% du réchauffement moderne

Une nouvelle étude rédigée par 37 scientifiques et publiée dans la revue Climate révèle que l'utilisation de données de températures de l'hémisphère Nord de stations uniquement rurales (c'est-à-dire en supprimant les effets artificiels et non climatiques de la chaleur urbaine) réduit la tendance au réchauffement post-1850 de 0,89°C par siècle à 0,55°C par siècle.
En outre, l'utilisation d'un ensemble de données sur l'irradiation solaire totale (IST) négligé par le GIEC (Hoyt et Schatten, 1993, mis à jour jusqu'à aujourd'hui) permet à l'IST d'expliquer jusqu'à 87 % du réchauffement moderne.
Les variations de la couverture nuageuse, de l'albédo et des circulations océaniques naturelles peuvent également être des facteurs issus de la variabilité climatique interne qui pourraient expliquer les changements climatiques modernes.
En résumé, le lien supposé entre le réchauffement climatique moderne et l'activité humaine peut avoir été formulé en sélectionnant des données qui concordent avec l'hypothèse et en négligeant ou en rejetant les données qui ne concordent pas avec l'hypothèse.
https://www.mdpi.com/2225-1154/11/9/179
The Detection and Attribution of Northern Hemisphere Land Surface Warming (1850–2018) in Terms of Human and Natural Factors: Challenges of Inadequate Data