Analyse du plan de transition énergétique en Suisse

Le résumé :
https://papers.ssrn.com/sol3/papers.cfm?abstract_id=4151433
L'analyse complète (38 pages).
https://papers.ssrn.com/sol3/Delivery.cfm/SSRN_ID4153526_code623849.pdf?abstractid=4151433&mirid=1&type=2
Résumé
Le plan énergétique suisse pour 2050 prévoit une augmentation de la consommation d'électricité de 37 % grâce à l'électrification des transports et du chauffage, ainsi que la suppression progressive de 2,9 GWe d'énergie nucléaire (environ un tiers de la production brute d'électricité du pays) et le remplacement de cette énergie perdue principalement par de l'énergie solaire photovoltaïque. Dans l'esprit de feu David MacKay, nous examinons dans quelle mesure ce plan énergétique est rentable. Nous utilisons la production réalisée d'une année récente et développons et validons des reconstructions du réseau suisse en janvier et juillet 2017 avec une résolution d'une heure. Nous utilisons ces reconstructions comme plateforme pour simuler le réseau suisse en 2050, en incorporant les principaux éléments du plan 2050. Nous confirmons qu'en juillet 2050, lorsque l'énergie solaire est abondante, la Suisse peut être autosuffisante en électricité. Le pompage-turbinage nouvellement développé peut déplacer la charge des pics solaires diurnes vers les déficits nocturnes. L'hydroélectricité et l'hydroélectricité par pompage sont déplacées de la production actuelle à haute valeur en milieu de journée vers la production nocturne lorsque l'énergie solaire photovoltaïque suisse ne produit pas d'électricité. En janvier 2050, l'énergie solaire photovoltaïque produira une quantité négligeable d'électricité, laissant la Suisse privée d'approvisionnement indigène. Il n'y a pas de surplus d'électricité pour charger le stockage qui peut donc rester inactif. Nous calculons un besoin d'importation équivalent à 69 % de la demande, soit environ 6,0 TWh pour le seul mois de janvier 2050. Nous estimons que l'excédent d'énergie éolienne européenne peut combler ce déficit pendant une partie du temps, mais pendant les fréquentes périodes sans vent à l'échelle européenne, il n'est pas certain que l'Europe soit en mesure de produire de l'électricité à partir de l'énergie éolienne.