Le guide critique des arguments et intox climatosceptiques / 5

Liste des GroupesRevenir à fs environnement 
Sujet : Le guide critique des arguments et intox climatosceptiques / 5
De : serpan06 (at) *nospam* free.fr (Canta Galet)
Groupes : fr.soc.environnement
Date : 24. Oct 2023, 10:33:42
Autres entêtes
Message-ID : <fba6e2a9-4f89-4b5d-afb9-84b174a9d5bcn@googlegroups.com>
User-Agent : G2/1.0

Le fait est que la référence au passé climatique est très usité dans la sphère climato sceptique.

Mais ce qui les motive n'est pas la réalité des données et connues mais simplement le profit qu'ils peuvent en tirer en les manipulant à leur guise pour servir leur cause.

Entre autre exemple de manipulations avérée par ces gens, celle sur la quantité de CO2 dans l'atmosphère passée est l'une des plus connues
Dans la plupart des cas la manipulation consiste à masquer tout ou partie des données pour en extraire celles qui les intéressent.
Cette pratique leur permet de paraître crédibles tout en sachant qu'ils trompent volontairement les lecteurs.


Explication...

Confusions entre météo et climat, réécriture de l’histoire… Derrière des apparences parfois savantes, ceux qui nient la réalité du dérèglement climatique multiplient les assertions trompeuses, voire les biais souvent grossiers.


Les niveaux de CO₂ ont déjà été beaucoup plus élevés

NON PERTINENT
Un niveau élevé de CO₂ a permis à la Terre de conserver une certaine chaleur il y a quatre cents millions d’années, quand le soleil brillait beaucoup moins, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui.

L'argument :

« Nous sommes à l’un des plus bas niveaux de CO₂ dans l’histoire de la Terre, soutient une théorie du Heartland Institute, un think tank climatosceptique américain soutenu par ExxonMobil, repris par le compte Elpis. Il y a quatre cent quarante millions d’années, alors que nous étions au plus profond de la période la plus froide, nous avions 1 100 % des niveaux de CO₂ d’aujourd’hui. L’augmentation de CO₂ depuis 1880, c’est une bagatelle. »

Pourquoi c’est trompeur :

La démonstration compare ce qui n’est pas comparable. Le système climatique de la Terre lors d’une des glaciations de l’ère paléozoïque n’était pas du tout le même. La forme des continents, les océans, les dynamiques climatiques, la faune et la flore n’avaient que peu à voir avec aujourd’hui. Le Soleil était alors moins lumineux (c’est le paradoxe du Soleil, qui irradie de plus en plus en vieillissant), mais ses rayons étaient captés par les très importantes émissions naturelles de CO₂ issues du dégazage volcanique. Lorsque vers − 440 millions d’années ces dernières ont chuté de moitié, il est estimé que la Terre a perdu 5 °C et que 30 % de sa surface a été recouverte de glace.

Surtout, les échelles de temps ne sont pas les mêmes. Le réchauffement climatique actuel se caractérise par la rapidité à laquelle la concentration de CO₂ dans l’atmosphère augmente : il a suffi d’un siècle pour atteindre un niveau inédit depuis plus de 3 millions d’années, souligne la géochimiste Chloé Maréchal, citée par l’AFP. C’est cette croissance rapide qui inquiète les climatologues, plus que le niveau de gaz à effets de serre en valeur absolue. D’autant que le soleil étant plus irradiant qu’à l’ère paléozoïque l’effet de serre est bien plus prononcé.

Date Sujet#  Auteur
24 Oct 23 o Le guide critique des arguments et intox climatosceptiques / 51Canta Galet

Haut de la page

Les messages affichés proviennent d'usenet.

NewsPortal