Re: L’éruption du Hunga-Tonga et le silence des climatologues

Le 16/11/2023 à 22:44, Canta Galet a écrit :

Cela devrait durer entre 1 et 2 ans. Des éruptions volcaniques
perturbent le "climat" plusieurs fois par siècle, le plus souvent, elles
provoquent un refroidissement temporaire. Cette fois-ci, l'injection de
vapeur d'eau a provoqué un effet opposé.

 C’est la nouvelle lubie des climatosceptiques.

Je ne suis pas climato-sceptique (je ne doute pas qu'il existe un climat). Les modèles climatiques prévoient une augmentation des températures proportionnelle au logarithme des concentrations de CO2. Un sursaut brusque comme celui de 2023 peut donc être causé par le CO2. Il faut une cause brusque. Les éruptions volcaniques provoquent des répercussions de cet ordre-là et avec typiquement ce genre de délai.
Le "forçage radiatif" causé (plusieurs W/m²) correspond bien aussi.
Nous avons donc affaire avec une cause tout à fait plausible.
NB : Aux latitudes moyennes en été, le calculateur MODTRAN de l'université du Michigan trouve qu'un supplément de 10% de vapeur d'eau entraîne un "forçage radiatif" de 5,65 W/².
Model Output
Downward IR Heat Flux 332.212 W/m2
IR Heat Loss (Background) 326.56 W/m2
... Difference, New - BG 5.65 W/m2
Le même forçage de 5,65 W/m² serait provoqué par une augmentation de 420 à 1800 ppm des concentrations en CO2 atmosphérique. À raison de 2,24 ppm/an, cela prendrait 616 ans. D'ailleurs, même en brûlant toutes les réserves de combustibles fossiles connues, cela ne pourra jamais se produire.
Nous avons donc eu la preuve cet été que l'urgence climatique était un leurre.