Les records de chaleur sont dus à un changement de mesure

Comme d'habitude les urologues de chez Clintel usent d'artifices pseudos scientifiques pour vendre leur soupe comme le leur demande leurs sponsors pétroliers.


Les records de chaleur sont dus à un changement de mesure
Il s’agit d’une mauvaise interprétation d’une publication de l’ESA, qui n’a pas changé de méthode et n’est d’ailleurs pas chargée de certifier les records.

L'argument :

Certains internautes mettant en doute le déréglement climatique assurent que l’Agence spatiale européenne mesure aujourd’hui la température au niveau du sol et non plus dans l’air, ce qui créerait des faux records de chaleur.

Pourquoi c’est faux :

La publication virale vient du Climate Science Journal, une organisation climatosceptique britannique. Reprise par la suite par des internautes français, celle-ci affirme que si des records de chaleur ont été récemment « pulvérisés » c’est _« parce que l’ESA l’Agence spatiale européenne] a commencé à utiliser les températures de la surface terrestre, et non les températures de l’air à 2 m au-dessus de la surface, ce qui signifie qu’elle a modifié les normes des enregistrements passés »_ et donc « il ne s’agit pas réellement de températures record, sauf à court terme ».

Or, comme l’a déjà souligné [l’Agence France-Presse, si l’ESA a bien publié le 13 juillet une carte des fortes chaleurs dans le sud de l’Europe basée sur les températures au sol, elle n’y annonce pas de nouveaux records ni de modification de sa méthode. L’agence y évoque d’ailleurs à la fois la température de surface de la terre et la température de l’air.

D’autre part, la publication des climatosceptiques trompe encore ses lecteurs en laissant penser que l’ESA est chargée d’établir les records de température, ce qui n’est pas le cas. Ceux-ci sont certifiés par l’Organisation météorologique mondiale, une institution de l’ONU, qui s’assure notamment de la cohérence du relevé avec l’historique de la zone et du matériel utilisé pour mesurer la température. Elle n’utilise pas les données de températures de surface de la terre obtenues depuis l’espace mais se base sur les instruments des stations météorologiques mesurant la température de l’air (à une hauteur comprise entre 1,5 et 2 mètres du sol).