Re: Comment résoudre le problème des normes absurdes en agriculture ?

Le 24/01/2024 à 22:38, MAIxxxx a écrit :

Le 24/01/2024 à 09:17, roaringriri a écrit :

Le 24/01/2024 à 08:50, Paul Aubrin a écrit :

Au fur et à mesure que les normes écolo-bobologiques absurdes entrent en
service des années après avoir été édictées par les bureaucrates
bruxellois en vue de Sauver La Planète (TM), elles détruisent le tissu
économique des pays de l'EU et provoquent la colère des acteurs
économiques qui sont leurs victimes désignées.
Quelle solution trouver pour passer la crise tout en poursuivant les
buts néomalthusiens ?
On s'achemine vers la solution bureaucratique par excellence : rajouter
des taxes et des normes.

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La "Norme", comme le "Marque" ou le "Brevet", sont les moyens de
contrôle interne du Capitalisme, destinés à freiner la baisse des marges
bénéficiaires, en bloquant la concurrence sauvage, et bien sur aussi, à
renforcer son alliance naturelle avec l'Etat.
Il ne s'agit là que de son comportement interne, l'impérialisme
économique, la coprruption et les situations de monopole d'importation,
ayant la même fonction à l'extérieur de sa zone de nuisance strictement
nationale.
La "norme", la "marque" et le "brevet", sont aujourd'hui "écologiques",
mais c'est juste, par ce que plus aucune bureaucratie ne peut se passer
de cette revendication transcendante.
Ce mensonge "écologique", est d'ailleurs concurrencé par les anciennes
illusions, qui ont du mal a disparaître: "circuit court", "commerce
équitable", production éthique ...
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Le mieux est de supprimer les contrôles, voire de licencier les contrôleurs,
comme ça les normes "à la c**" pourront être ignorées. C'est le destin de toute
contrainte arbitraire. On ne fait plus carême et on mange de la viande le
vendredi désormais, demain les injonctions les plus arbitraires finiront à la
poubelle. Et si le pouvoir veut insister, ça se termine par le sac des
ministères, et on est bien débarrassés. Et les discours ne remplissent pas les
assiettes.
  

Il y a deux manières de se débarrasser de l'Etat:
La première est une impasse, pourtant utilisée de multiples fois, c'est de coller un adjectif quelconque, sur les structures, infrastructures et comportement existants,  "Libéral", "Communiste", "Populaire", "du prolétariat", "Ecologiste", les plus convaincus des vendeurs de soupe, vont même jusqu'à prétendre le rénover de fond en comble à grand coup de massacres.
Et on s'aperçoit très vite que le fauve Etat, a dompté ses dompteurs.
La seconde est de le rendre inutile, en rabotant sa fonction de production de Lois par la mise en avant idéologique et pratique, des Tabous, qu'elles prétendent remplacer.
Si 99% de la population ne braque pas les passants dans la rue pour leur faucher leur fric, ça n'est pas par ce que c'est interdit, c'est par ce que ces 99% trouveraient ça dégueulasse.
L'Etat impose ses lois, à la totalité d'une population, pour en contrôler 1%.
Et ça ne concerne pas bien entendu que la répression de la délinquance interdite (celle des pauvres), le bon exercice de la criminalité des riches, l'exploitation, est lui protégé en priorité.
J'habite sur un piedmont de Belledonne, les paysans disparaissent rapidement et sont remplacés par des bourgeois friqués, et des bobos qui aimeraient bien l'être, même s'ils disent le contraire.
Les pentes ne sont plus entretenues, des arbres poussent là ou il n'y a jamais eu, que 5 à 10 cm de terre, sur des éboulis, alors ces arbres tombent dès qu'ils deviennent trop gros.
Les plus crétins des nouveaux habitants déplorent le "réchauffement climatique", les moins cons râlent contre l'absence totale d'entretien, mais quand un arbre tombe et bouche route, tous se précipitent sur leur portable, pour appeler au secours le monde entier, en hurlant à l'abandon des nouveaux pionniers de la vie dans le monde sauvage.
C'est ce genre de comportement d'esclave qui est le meilleur soutien de l'Etat.
Il existe un appareil qu'on appelle une tronçonneuse, que je mets systématiquement dans mon coffre, l'hiver ou quand les pluies sont abondantes, et moi, un arbre en travers de la route, ça ne m'arrête qu'une demi heure maxi.