Bonjour,
En Australie on a déjà découvert un bon gisement d'hydrogène naturel ...
*Hydrogène naturel : ce gisement australien dépasse toutes les attentes*
Dans H2-mobile.fr le 02/11/2023 par Jean-Luc PONCIN
Gold Hydrogen, basée à Brisbane (Australie), confirme que le niveau
d’hydrogène blanc de son puits expérimental Ramsès 1 dépasse très
largement les prévisions les plus optimistes. Avec des concentrations
de H2 de 73,3%, mais aussi la présence d’hélium (gaz très rare et
recherché), Ramsès 1 offre des possibilités d’exploitation commerciale
quasi immédiates, car très rapidement rentables.
« C'est incroyable. C'est incroyablement excitant que nous ayons
reproduit les résultats d'il y a cent ans [en 1931 un forage pétrolier
infructueux avait relevé des niveaux similaires] à 240 mètres. Avec la
découverte supplémentaire d’hélium, qui pourrait ajouter une valeur
supplémentaire significative au projet, nous considérons ces résultats
comme étant meilleurs que prévu ». Neil McDonald, directeur général de
Gold Hydrogen, ne peut cacher son excitation ! Le vieux puits qu’il a
décidé de prospecter tient toutes ses promesses : si après un siècle,
l’hydrogène est toujours présent c’est donc que le sous-sol contient
bien « un système à hydrogène actif ».
Dépassant la profondeur atteinte en 1931, Gold Hydrogen a aussi effectué
des prélèvements complémentaires à 892 mètres et 1005 mètres. Deux
éléments majeurs en sont ressortis.
D’abord la confirmation d’un sous-sol particulièrement propice à la
production d’hydrogène blanc : à 1005 mètres existent « des systèmes de
fractures connectés largement répandus au sein des formations cibles »,
qui sont « essentiels à la migration de l'hydrogène de la source plus
profonde vers des zones peu profondes à partir desquelles il peut être
extrait ».
Une forte concentration d’hydrogène a été relevée dans le gaz prélevé
Mais aussi, cerise sur le gâteau, la présence à 892 mètres de
profondeur, d’un gaz contenant 3,6% d'hélium et 96,4% d'azote.
L'hélium est précieux et rare, et ses propriétés uniques lui confèrent
une utilisation répandue dans l'industrie médicale, ou l'exploration
spatiale, par exemple. Il n’existe aucun moyen de le fabriquer
artificiellement et son prix est très élevé, jusqu'à 200 fois plus
que celui du GNL.
Très bonne nouvelle pour Gold Energy car, si le prélèvement de gaz
réalisé à 240 mètres révèle une forte concentration en hydrogène, il
ne dit rien du volume directement exploitable. Or la présence importante
d’hélium pourrait d’emblée, compte tenu de la valeur ajoutée
immédiatement disponible, faire de Ramsès 1 un puits d’extraction
(d’hydrogène et d’hélium) extrêmement rentable.
Gold Energy a d’ores et déjà annoncé le forage d’un second puits (à 500
mètres de Ramsès 1), à mi-novembre, pour déterminer les volumes
d’hydrogène présents sur le site.
<
https://www.h2-mobile.fr/actus/hydrogene-naturel-ce-gisement-australien-depasse-toutes-attentes/>
Francois LE COAT écrit :
Pour le gaz de ville, on a longtemps fabriqué du méthane (CH4) à
partir de la houille, puis le gaz naturel l'a remplacé. Il pourrait
se passer la même chose pour l'hydrogène. Il serait dans un premier
temps fabriqué avec des électrolyseurs, puis remplacé par l'hydrogène
naturel, si l'on en découvre des bons gisements.
-- François LE COAT<https://eureka.atari.org/>