Re: Charles Gave sur la débilité des dirigeants européens

Le 07/03/2022 à 15:50, Richard Hachel a écrit :

Le 07/03/2022 à 00:39, Cardinal de Hère a écrit :
 

Ben justement, le leur montrer.

>
A quoi bon puisqu'ils le savent déjà.

 Ils le savent parce qu'on leur a montré, justement.

Le mazdéisme est une religion dualiste iranienne qui postule deux principes : le bien et le mal. L'Avesta qui est le livre sacré de cette religion, date de 1000 avant notre ère. Le Veda qui est le livre sacré du védisme date au moins du XVe siècle avant notre ère. On sait que les membres de cette religion offraient des sacrifice pour conjurer le mal.   Bien avant le christianisme et même avant le judaïsme les mazdéens et les sectateurs du Véda savaient que le mal existe et que l'homme est mauvais.
Ton explication ne colle pas.

La mort du Messie n'est pas plus rédemptrice que la mort d'une femmes assassinée chez elle, qu'un enfant leucémique laissé à l'abandon, que le mort d'un homme coupé en deux par un obus à la guerre.

La rédemption c'est étymologiquement le rachat, la libération. En quoi et pourquoi l'assassinat d'une femme, la mort d'un malade abandonné ou d'un soldat sont-ils libérateurs et de quoi sont-ils censés nous libérer ?

Tout le monde est co-rédempteur du Christ à part égale.

Le Christ est venu fonder l'humanité nouvelle qui reçoit, assimile et pratique les très difficiles commandements donnés par l'Esprit qui est en Jésus et parle par sa personne. Mais au mieux tous les autres êtres humains n'ont fait que reprendre l'enseignement et les commandements de Jésus et au pire n'ont servi strictement à rien.

Le but est de dévoiler non la bonté du monde (on n'en a pas besoin, les justes sont justifiés dès leur naissance), mais la saloperie humaine.

L'humanité n'a pas attendu la venue du Christ pour savoir que le mal existe et que la plupart du temps l'homme est mauvais.

Les théologiens pauliniens expliquent les choses à l'envers. Pour eux, Jésus est venu sauver les coupables.

Le bien et le mal dépendent de la programmation que l'on adopte. Si la programmation adoptée c'est la loi du talion inscrite dans notre cerveau reptilien alors tuer l'agresseur est une chose bonne. Si la programmation adoptée est le commandement de l'Esprit qui demande de pardonner, de ne pas répondre à l'agression par l'agression, d'aimer son ennemi et de prier pour lui alors tuer l'agresseur est une chose mauvaise. Jusqu'à Jésus l'homme avait adopté la programmation animale, la programmation de la chair (c'est-à-dire de la nature humaine). Il y avait bien des programmations données par Dieu qui demandaient d'aimer Dieu, d'aimer son compagnon comme soi-même, d'être bon envers la veuve, l'orphelin, la pauvre, l'étranger, l'esclave. Mais la loi du talion était présentée comme venant de Dieu. Et Jésus est venu révéler que pas du tout, la loi du talion ne venait pas de Dieu mais qu'elle était contraire à sa volonté et à son enseignement. C'est en ce sens que Jésus est venu apprendre aux hommes qu'aux yeux de Dieu ils étaient mauvais, coupables et condamnés. Mais Jésus n'est pas venu pour condamner mais pour appeler les hommes à recevoir, assimiler et pratiquer les difficiles programmations que l'Esprit qui est Dieu propose à l'homme afin d'en faire une nouvelle création.

C'est faux, il le dit lui même : "Sans doute, vous les hommes, croyez vous que je sui svenu vous apporter la paix. Mais non! La cafetière dans la gueule! "

Tu n'as rien compris à ce que dit Jésus. Il ne menace personne, il n'est pas venu pour punir, pour "foutre la cafetière dans la gueule" mais pour proposer les programmations définitives que l'Absolu veut nous voir recevoir librement et volontairement, assimiler avec son aide et pratiquer également avec son aide. Ces programmations s'opposent frontalement aux programmations animales comme le montre ce passage de l'évangile de Matthieu :
Mt 5,38-48
38  Vous avez appris qu’il a été dit : œil pour œil, et dent pour dent.
39  Mais moi, je vous dis de ne pas résister au méchant. Si quelqu’un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l’autre.
40  Si quelqu’un veut plaider contre toi, et prendre ta tunique, laisse-lui encore ton manteau.
41  Si quelqu’un te force à faire un mille, fais-en deux avec lui.
42  Donne à celui qui te demande, et ne te détourne pas de celui qui veut emprunter de toi.
43  Vous avez appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi.
44  Mais moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent,
45  afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes.
46  Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? Les publicains aussi n’agissent-ils pas de même ?
47  Et si vous saluez seulement vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les païens aussi n’agissent-ils pas de même ?
48  Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait.
Lorsque le Christ propose à l'humanité les nouvelles programmations spirituelles elle se divise entre ceux qui les reçoivent, les assimilent et les pratiquent tant bien que mal et ceux qui les rejettent. L'homme qui reçoit et pratique ces programmations devient humanité nouvelle, unie au Père et au Fils dans l'Esprit. Et l'humanité animale ne supporte pas cette humanité nouvelle et lui fait la guerre à mort. Le Christ a été persécuté par les juifs qui l'ont fait crucifier. Ses disciples ont été persécutés et assassinés par les juifs puis par les païens. Les chrétiens se sont heurtés partout sur terre à l'humanité animale, partout ils ont été persécutés, combattus, exterminés. Tous les empires païens les ont combattus. Et l'empire mondialiste en construction les combat toujours avec le même acharnement. C'est que disent ces paroles du Christ :
Mt 10,34-36
34  Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre ; je ne suis pas venu apporter la paix, mais l’épée.
35  Car je suis venu mettre la division entre l’homme et son père, entre la fille et sa mère, entre la belle-fille et sa belle-mère ;
36  et l’homme aura pour ennemis les gens de sa maison.

Mais quand il parle comme ça, Jésus, on l'aime pu.
 Moi, c'est en ça que je le trouve cohérent et digne d'adoration.
 

Si Dieu est le dictateur que tu décris pourquoi ne nous a-t-il pas imposé d'être sinon saints du moins bons, gentils et aimables ? Pourquoi avoir rendu possible les méchants, les Fourniret, les Dutroux, les Allègre ?

 Ta question est tellement contradictoire que je n'ai pas à y répondre.

Déjà tu devrais exposer la contradiction. Si tu ne le fais pas c'est parce que tu sens confusément qu'elle est chez toi, dans ce "Cela le bon Dieu ne l'a pas voulu, car devoir discuter éternellement avec des serpents, c'est quelque chose d'horrible."
Ces serpents c'est Dieu qui les a créés. S'ils sont mauvais par nature alors la faute en incombe au Créateur. Mais s'ils ne sont pas mauvais par nature c'est qu'ils le sont devenus volontairement et indépendamment du Créateur et que par conséquent ils sont libres de le devenir ou de ne pas le devenir. Je passe mon temps à expliquer la raison de la liberté humaine par le but de la création qui est de faire de l'homme un dieu, un fils de Dieu. Or la liberté d'un dieu et d'un fils ne peut pas s'imposer. Et c'est pourquoi Dieu nous crée en deux étapes.
Dans la première Il impose l'information créatrice (au néant, aux objets ou êtres déjà créés afin de les faire évoluer) : c'est la création par le Parler (le Parler communique en l'imposant l'information créatrice).
Dans la deuxième Il propose à l'esprit humain ses commandements afin d'achever la création par l'union amoureuse entre l'Unique Incréé et la créature humaine. C'est la création par l'Esprit (l'Esprit communique l'information créatrice en la proposant, en éduquant l'homme, en lui expliquant la raison de la création) qui demande la participation active de l'homme. En recevant l'Esprit qui est Dieu l'homme devient comme une statue du Créateur. Les traducteurs ont traduit "statue" par image. Mais ce n'est pas eikon, image, mais statue.