Re: La France devient-elle un pays de rentiers ?

Le 07/09/2023 à 06:50, roaringriri a écrit :

Il y a une recette, pour sauver le Capital de la goinfrerie des Capitalistes.
On pourrait par exemple, créer un Fond De Garantie des Fonds Propres, qu'on alimenterait avec 50% des dividendes, qui seraient bloqués pendant 10 ans, et qui servirait à recapitaliser les boites défaillantes, à qui, en cas de dépôt de bilan, on confierait la direction à une coopérative de leurs salariés.

ah les boites défaillantes!
pourquoi elles sont défaillantes justement ?
  - elles sont mal dirigées : eh bien, il est logique qu'un meilleur dirigeant en prenne le contrôle (OPA agressive, ça s'appelle). Le nouveau dirigeant y mettra de l'ordre, probablement virera des sureffectifs, ou des salariés fainéants.
  - ses salariés tirent un peu trop au flan, profitent de multiples avantages acquis, si bien que les prix de vente des produits ne peuvent payer les salaires. Les salariés se consoleront de toucher des assédic pendant quelque temps, les plus anciens auront préretraite, puis retraite, (payées par les salariés, corrects eux, d'autres entreprises) (basée sur leurs salaires précédents abusifs ! hé oui, c'est comme ça)
  - les produits fabriqués n'ont plus de clientèle.
    eh ben oui, il y avait toute une industrie de la photo argentique,
    on est passé à la photo numérique, que voulez vous qu'on fasse de toutes les compétences, parfois très pointues, des appareils photos argentiques ?
Non, les boites défaillantes doivent débarrasser le plancher le plus rapidement possible.
Avec mesure d'accompagnement social, si c'est suite à changement de technologie, imprévu et inéluctable.

Ca éviterait que ces porcs se gavent pendant des années en vampirisant les entreprises, et qu'ils se tirent dès qu'ils ont trouvé un hôte plus juteux, sans devoir un centime à leur victimes (salariés directs, salariés indirects, caisses et fournisseurs)  de plus qu'un Capital social qu'ils ont déjà épuisé en n'investissant plus rien, pour organiser leur fuite.

Les travailleurs n'ont pas à collaborer avec ces porcs, s'il le font c'est à leurs risques et périls. Il y a des tas de structures permettant aux salariés de prendre leur destin en main, que ne font-ils pas au lieu de gémir, quand leur confort de salariés de ces porcs prend fin.