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Trois fois d'affilée, j'ai écouté l'Andante Moderato. Il est abordé de
façon presque mécanique, je veux dire comme sorti d'une boîte à musique,
et l'on redoute alors quelque maniérisme du chef. Pourtant cette approche
se révèle des plus heureuses quand la mélodie lyrique vient s'ajouter en
contre-chant du pseudo-ländler. L'effet est splendide. Aux allusions
beethovéniennes du début s'ajoutent ici celles (je veux le croire) du
Dvořák de la 8e symphonie, surtout de son Adagio. Humour, trivialités et
sublime.
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Alain CF
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