Re: «Face au choc gazier, le redémarrage de la centrale de Fessenheim s'impose !»

Nonobstant quelques doutes, le 22 octobre 2021 à 12:49, Topinambour se
permit de dire :

Le 22/10/2021 à 12:30, Beep Beep a écrit :

Topinambour a écrit

France 2030: Emmanuel Macron appelle à développer les «réacteurs
nucléaires de petites tailles» et l'«Hydrogène vert»

 
[...]
Pour que l'hydrogène se développe à l'échelle industrielle, qu'un
véritable marché national et européen soit créé, et pour que les
subventions jouent pleinement leur effet de levier et d'accélération des
financements, encore faudrait-il que les acteurs de la filière aient un
minimum de visibilité sur la rentabilité future des projets. Or, qui est
en mesure de dire aujourd'hui si un investissement réalisé dans la
production d'hydrogène, les infrastructures de transport, de stockage,
ou même dans la constitution d'une flotte de véhicules hydrogène sera
rentable et donc finançable ? Personne. Tout simplement parce que rien
ne garantit encore aux producteurs d'hydrogène bas carbone qu'ils auront
suffisamment d'acheteurs, ni à ces acheteurs qu'ils pourront bénéficier
d'hydrogène compétitif à long terme.
[...]
 
https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/hydrogene-au-dela-des-milliards-894913.html
 
 

>
>
En premier lieu, les utilisateurs sont les industries: Métallurgie, chimie.

On peut y ajouter le chauffage urbain. En fait tout installation
consommant beaucoup d'énergie sur un seul lieu.

Mais, quel est l'intérêt de produire de l'hydrogène et le transporter
pour produire de l'électricité à un lieu déjà relié au réseau électrique ?

Ensuite pour les véhicules à consommation massive d'énergie: Bateaux,
engins de chantier, bus.

Les trains sur les lignes non électrifiées, tous les transports en
commun. Avoir des tramways sans réseau électrique aérien serait agréable
en ville.

Pour les engins de chantier, est-il facile de faire le plein d'un
bulldozer sur un chantier ou est-ce que je peux faire des pleins qui
couvrent la durée du chantier ? (Je ne sais même pas comment on fait de
plein de diesel d'un bulldozer lors de la construction d'une portion
d'autoroute.)

Pour ce qui est de la production d'hydrogène, elle se fera plus sûrement
à rythme continu pour des questions de process et d'amortissement des
investissements industriels. Donc en fait assez peu avec des énergies
intermittentes.

La production peut servir d'amortisseur entre production et
consommation. Si je produis un peu trop, j'augmente la production
d'hydrogène, le temps de m'adapter, et si je ne produis pas assez alors
je baisse. Mais cela veut dire que lorsque je produis exactement ce
qu'il faut, la production d'hygrogène ne peut être à 100% pour pouvoir
s'accroître si besoin. Compliqué tout ça.

Une question : quelle est la « rentabilité » de l'hydrogène. Quels sont
les ratios entre énergie consommée à la fabrication, énergie stockée et
énergie produite à l'utilisation. Bref, combien y a-t-il de pertes à
chaque étape ?

--
Benoît
Les gens sans humour manquent de sérieux.