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L'avantage pour les collabos naZionalistes comme Mariani, c'est qu'ils savent que le jour où ils auront besoin Poutine leur accordera l'asile politique.8% des français ont une vision positive de Poutine
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Avec la garantie que leurs enfants ne soient pas envoyés au front !
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Parce que naZionaliste peut être, mais enculés sûrement !
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Pour caractériser le phénomène, le politologue ukrainien Anton Shekhovtsov, professeur à l’université de Vienne, utilise l’expression de « tango noir », dont il a fait un livre, Russia and the Western Far Right. Tango noir, « la Russie et l’extrême droite occidentale » (Routledge, 2017, non traduit), celui que le Kremlin danse depuis longtemps avec l’extrême droite européenne, en vue d’affaiblir les Vingt-Sept. Cette alliance, réactivée depuis les différentes crises financière, migratoire, sanitaire, qu’a traversées l’Union, « vise à miner le système démocratique et les institutions qui les représentent », analysent Kacper Rekawek et Barbara Molas, deux chercheurs du Centre international de lutte contre le terrorisme (ICCT).
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Prêts accordés au RN
Désormais, des groupes identitaires, ultra-nationalistes, complotistes, voire terroristes, côtoient, en effet, des partis plus « classiques » comme le Parti de la liberté d’Autriche (FPÖ), l’Alternative pour l’Allemagne (AfD) ou La Ligue italienne – dans la nébuleuse encouragée, inspirée, voire financée par la Russie, précisent les auteurs. Ils analysent, outre la situation de la France, celle de l’Autriche, de l’Allemagne, de l’Italie, de la Hongrie, de la Serbie, de la République tchèque, de la Slovaquie, de la Suède et de la Pologne.
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Le chapitre français mentionne les deux prêts russes accordés en 2014 au Front national (devenu Rassemblement national), le lobbying de l’association Dialogue franco-russe coprésidée par l’eurodéputé Thierry Mariani, et la convergence de vues entre l’extrême droite et le Kremlin sur la lutte contre la mondialisation, le libéralisme ou la migration. Il évoque aussi la proximité de Reconquête ! avec le thème de la révolution conservatrice chère au Kremlin. Et livre un rappel intéressant : le soutien de Moscou à Joël Sambuis, toujours recherché par la justice française pour avoir inspiré la tentative d’assassinat de Jacques Chirac par Maxime Brunerie en 2002. Sambuis, activiste du Web et propagandiste de la politique russe, a bénéficié de l’asile politique à Moscou en 2004.
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En Allemagne, en Autriche et en Serbie, des groupuscules expriment eux aussi ouvertement des opinions prorusses et sont utiles à la « guerre politique » que le Kremlin entend mener contre l’Europe et l’Ouest « décadent ». Depuis l’invasion de la Crimée, en 2014, et de l’Ukraine, en 2022, ces réseaux sont aussi utilisés pour tenter d’affaiblir le soutien à Kiev. En Italie, des pirates informatiques prorusses ont organisé, en 2022, des attaques contre des sites institutionnels pour dénoncer le soutien du pays à l’Ukraine. En Hongrie, des groupes extrémistes sont encouragés par le Kremlin parce qu’ils prônent le retour aux frontières d’avant 1920, et la récupération de territoires ukrainiens.
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Tenter d’affaiblir l’Ouest est aussi une manière pour Vladimir Poutine de se préserver, souligne M. Rekawek : il évite ainsi toute « contagion démocratique » dans son pays. Après avoir utilisé les armes de l’énergie, de la désinformation et de la corruption, il n’hésite plus à favoriser un soutien aux courants les plus extrémistes. Ces derniers gagnent, en retour, de l’influence et peuvent continuer à miner le débat démocratique, jugent les chercheurs de l’ICCT, qui lancent un avertissement : il faut d’urgence envisager des contre-mesures.
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https://www.lemonde.fr/international/article/2024/04/11/l-influence-russe-sur-l-extreme-droite-europeenne-s-etend-aux-complotistes-et-aux-groupuscules-identitaires_6227177_3210.html
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