Re: France3 / France Bleu

Alf92 a formulé la demande :

Olivier B. (le 05/04/2024 à 20:29:28) :
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La volonté d'approfondir la "collaboration" radio-tv s'affirme.
 Vous avez probablement déjà remarqué l'insertion des matinales France bleu sur les antenne régionales france3, de la radio "télévisionée", et la présence de sujets tv "radioisés" sur les antennes régionales France bleue, l'expérience va-t-elle créer de nouveaux monstres, des produits vraiment originaux, ou bien prépare-t-elle la fusion de ces entités, W&S
 https://www.radiofrance.com/presse/nominations-de-directeurs-de-projet-pour-franceinfo-et-pour-le-rapprochement-entre-france-3

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ça ne semble poser problème qu'aux salariés de RF et FT...
c'est donc ton cas ?

Ils espèrent survivre par des économies d'échelle après avoir saccagé eux-mêmes le PAF, aidé en cela par l'imbécilité politique qui a privatisé les sociétés de production publiques en 2001.
Des TV qui ne savent plus créer de contenus et se sont soumises aux sociétés de production, payent le retour de bâton. Elles s'imposent même d'interdire le streaming de leurs propres émissions à l'étranger pour le respect des "ayant-droits", ou plutôt des ayant-tous-les-droits, puisqu'elles, elles n'en ont plus aucun.
Le seul contenu créé aujourd'hui par les chaînes françaises, c'est le blabla en studio ou sur les trottoirs et à ce jeu, les chaînes d'info s'en sortent bien.
Pour ce qui est des séries, des feuiletons, du théâtre, du cirque, des dramatiques, les TV ne produisent plus rien et achètent n'importe quoi, notamment conventionnel, sans même savoir flairer ou oser l'innovation dans la programmation, ce qui fait le jeu de Netflix et ses séries "exotiques".
Les TV se sont transformées en intermédiaires... dont on a plus besoin.
Quant à la radio, c'est de l'audio, et la génération actuelle de leurs managers ne l'a jamais compris. Ils espéraient que les images fournies avec le DAB, par exemple, allaient être un moteur pour leur business (notamment par la pub). Maintenant c'est par des webcams en studio, ou pour les musicales, par des clips. Ca coûte moins cher que de payer un DJ féru de musique pour choisir une programmation et nous en parler. S'ils veulent devenir aussi mauvais qu'une radio de quartier, ils sont sur la bonne voie.
 Il y a trop de monde pour un marché publicitaire limité, quant à l'argent public il part vers la production du privé.
Je ne sais ce qui va sortir de tout ça, mais j'espère un effondrement. Malheureusement le risque est que ce ne soit pas les plus médiocres qui partent les premiers, et que le contribuable continue à surpayer les incapables...