Sujet : Re: [HS] Nouveau troll d'un pauvre harcelé
De : paul.aubrin (at) *nospam* invalid.org (Paul Aubrin)
Groupes : fr.soc.politique fr.usenet.abus.dDate : 12. Nov 2023, 12:01:13
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Le 12/11/2023 à 10:41, Alf92 a écrit :
Encore une réponse sur la personne plutôt que sur le fond.
oui c'est bien une réponse sur la personne que tu as formulée en me
qualifiant de vieux gauchiste.
Vous faites dévier le débat sur les personnes, il continue sur les personnes : c'est ce que vous avez voulu. Les wokes aux comportement de vieux gauchistes semblent avoir, en plus, un stock d'idées plutôt limité.
“ Ultime stratagème
Si l'on s'aperçoit que l'adversaire est supérieur et que l'on ne va pas gagner, il faut tenir des propos désobligeants, blessants et grossiers. Être désobligeant consiste à quitter l'objet de la querelle (puisqu'on a perdu la partie) pour passer à l'adversaire, et à l'attaquer d'une manière ou d'une autre dans ce qu'il est ; ad personam. Mais quand on passe aux attaques personnelles, on délaisse complètement l'objet, et l'on dirige ses attaques sur la personne de l'adversaire. On devient donc vexant, méchant, blessant, grossier. C'est un appel des facultés de l'esprit à celles du corps ou à l'animalité. Le stratagème est très apprécié, car chacun est capable de l'appliquer ; il est donc souvent utilisé.
La question est de savoir maintenant quelle parade utiliser. Car si l'on procède de la même façon, on débouche sur une bagarre, un duel ou un procès en diffamation.
Ce serait une grave erreur de penser qu'il suffit de ne pas être soi-même désobligeant. Car en démontrant tranquillement à quelqu'un qu'il a tort, et que par voie de conséquence, il juge et pense de travers — ce qui est le cas dans toute victoire dialectique — on l'ulcère encore plus que par des paroles grossières et blessantes. Pourquoi ? Parce que, comme dit Hobbes, « Toute volupté de l'esprit, toute bonne humeur, vient de ce qu'on a des gens en comparaison desquels on puisse avoir une haute estime de soi-même. » Rien n'égale pour l'homme le fait de satisfaire sa vanité, et aucune blessure n'est plus douloureuse que de la voir blessée. Cette satisfaction de la vanité naît principalement du fait que l'on se compare aux autres, à tout point de vue, mais surtout au point de vue des facultés intellectuelles. C'est justement ce qui se passe effectivement et très violemment dans toute controverse. D'où la colère du vaincu, sans qu'on lui ait fait tort, d'où son recours à ce dernier expédient, à ce dernier stratagème auquel il n'est pas possible d'échapper en restant soi-même poli. ”
Schopenhauer - l'art d'avoir toujours raison