Re: Bebel

Je réponds en debut  de page contrairement aux usages
simplement pour vous dire que je suis toujours soufflé par ces "carrières " construites en parallèle
Il faut croire qu'il y a dans l'air une idée, un projet que plusieurs personnes passionnées captent dans le même temps et ce à toutes les époques que ce soit dans votre domaine ou de la science ou de la medecine ou même de l'aviation où des découvertes, améliorations sont nées sur des continents differents  à la même periode
Bravo pour les résultats et les sanctions de vos travaux
Bonne soirée Jacques
bp
Le 13/03/2022, Jacques DASSIÉ a supposé :

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Bonjour
Tenez Jacques un de vos collègues vous connaissez ?
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https://i.goopics.net/xwjfjm.png
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le même si le premier ne marche pas
https://goopics.net/i/xwjfjm

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Bien sûr que je connais Roger AGACHE.
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Mais tout de suite une précision : Roger AGACHE n'est pas le père de l'archéologie aérienne, il est le père de l'archéologie aérienne dans le Nord de la France.
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Comme  Daniel Jalmain en Eure-et-Loire, René Goguey en Bourgogne,  le Colonel Louis Monguilan en Provence et votre serviteur en Poitou-Charentes. Pure coïncidence ou bien la chose était dans l'air du temps ? J'avoue être dans l'incapacité de trancher.
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Toujours est-il que mon camarade Roger Agache et moi avons fait simultanément et publié nos premières découvertes en 1962.
Il était alors Directeur de la Circonscription archéologiue du Nord , ce qui facilitait bien les choses concernant d'hypothétiques subventions, mais surtout pour l'accès aux médias. D'où son apparente antériorité.
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Nous nous sommes retrouvés en 1972 au cours d'une exposition internationale d'archéologie aérienne. Un visiteur illustre, le professeur Raymond Chevalier me proposa de participer à son séminaire de Photo-Interprétation, à l'Ecole Pratique des Hautes Etudes en Sciences Sociales de Paris. J'ai accepté, et deux ans plus tard, soutenu un diplôme de l'EPHE. J'ai aussi eu la surprise d'y retrouver Agache, Goguey, Jalmain  et Monguilan !
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Poursuivant son idée, Chevalier me proposa alors de préparer un doctorat sous sa direction, à la Faculté de Tours...
J'ai accepté et soutenu ma thèse deux ans plus tard, avec un jury debout et applaudissant.
C'est peu après que j'ai compris le projet initial de Chevalier : il  savait que, sans titre universitaire,  j'aurais les plus grandes difficultés à publier. Ce qui s'était vérifié ! Mais à partir de là, les plus grandes revues archéologiques, tant nationales qu'internationales m'ont ouvert leurs pages et les problèmes n'existaient plus.
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En corollaire des publications, les demandes de conférences affluèrent et je devins même conférencier attitré de l'IGN et de l'Institut du Pétrôle, auxquels je consacrait un petit séminaire annuel. Ma thèse fut même publiée par le CNRS, Editions Technip. Epuisé depuis longtemps !
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En 2000, Congrès international du Néolithique, à Londres. Et c'est l'une de mes images qui est retenue pour faire la couverture des Actes du Congrès, publiés par le British Museum. Cela fait plaisir.