Re: Les neuf coordonnées de Poincaré

Le 01/07/2023 à 09:12, Richard Verret a écrit :

Le vendredi 30 juin 2023 à 15:44:55 UTC+2, Michel Talon a écrit :

Au lieu d'utiliser des paramétrisations inappropriées et des calculs
douteux, voici un calcul correct (maxima): qui montre qu'il n'y a
évidemment aucun problème.

Je ne doute pas de votre compétence en la matière. Mon approche est beaucoup plus rudimentaire, je suis ingénieur de formation pas mathématicien.
Une application f d’un ensemble F dans un ensemble F’ est telle qu’à chaque élément de F correspond un élément de F’. L’application inverse f^-1 fait correspondre à tout élément de F’ un élément de F, telles que f^-1 o f (x) = x.

Impressionnant, bravo ! (lol)

Dans le cas de l’homothétie, si l’application f transforme une figure dans un rapport k, la transformation inverse transforme une figure dans un rapport 1/k. Si bien qu’on obtient f^-1 o f (x) = x. Par contre dans le cas de la transformation de Lorentz, le rapport est k pour les deux transformations, si bien que f^-1 o f (x) = k^2 x. Mais on va me dire c’est v dans un sens et -v de l’autre, sauf que la contraction des longueurs est fonction de la valeur absolue de la vitesse, ou bien on va me dire une longueur se mesure pour un Δt = 0, or on ne peut avoir cette condition simultanément dans les deux référentiels. Que nenni! la contraction des longueurs s’effectue lors des deux transformations, on obtient bien: L = k^2 L.
 

Sur un plan plus philosophique, le grand philosophe qui a réfléchi à
l'espace et au temps c'est Kant dans la "critique de la raison pure". Voir
https://fr.wikipedia.org/wiki/Critique_de_la_raison_pure

De ce texte on peut retenir ceci:
«L'espace est donc une « représentation nécessaire a priori qui sert de fondement à toutes les intuitions extérieures ».
«Kant souligne le rôle privilégié du temps sur l'espace en remarquant que le temps, en tant que forme du sens interne, est la condition a priori de tous les phénomènes en général alors que l'espace est la condition des seuls phénomènes du sens externe.»
On peut donc voir que, d’après cette conception kantienne de l’espace et du temps, ces deux entités sont complètement distinctes. L’espace-temps de Minkowski est donc une aberration.
 

C'est la relativité de la simultanéité. C'est toute la beauté des
formules telles que %o4 plus haut.

C’est vrai qu’elles sont très belles, mais en science comme en art la beauté n’est pas une finalité, l’essentiel est la cohérence. Il est nécessaire et suffisant que ça soit juste.
 

Finalement ça implique que ces
concepts n'ont un sens qu'avec des définitions précises des mesures
d'espace et de temps *dans un repère* comme expliqué déjà plusieurs
fois, et non pas avec des concepts foireux comme "vitesse observable"
qui n'ont absolument rien à voir dans la discussion, et ne servent qu'à
masquer la confusion de l'esprit de ceux qui ne peuvent pas se résigner
à la disparition du temps absolu.

Il faut réaliser que ce qu’on appelait jusqu’à maintenant la réalité n’est en fait que la réalité observable et que la vraie réalité —si l’on peut dire— nous échappe. Il s’agit d’un changement de paradigme qui, comme tout changement de paradigme, est difficile à faire. Je comprends donc bien que la notion de vitesse observable puisse rester obscure à ceux qui n’ont pas encore fait ce saut conceptuel.

Vous êtes l'incarnation du concept d'indigence intellectuelle, Richard.