Re: [RR] La relativité du temps

Le samedi 29 juillet 2023 à 21:08:11 UTC+2, Richard Hachel a écrit :

Le 29/07/2023 à 20:40, Richard Verret a écrit :

Le 29/07/2023 à 19:40, Richard Hachel a écrit :

Le 27/07/2023 à 14:05, Richard Hachel a écrit :

Le temps est relatif.

Qui peut me donner To' en fonction de To?

 
Moi, m’sieu, moi!
La longueur propre d’un corps est invariante dans un changement de
référentiel: L’ = L, quelque soit son mouvement par rapport à n’importe
quel référentiel de référence.
Soit T’ et T le temps mis par un rayon lumineux pour parcourir ces distances.
L’ = c T’ = L = c T.
Que le corps soit placé dans des référentiels en m.r.u., en rotation ou en
saut périlleux arrière l’un par rapport à l’autre, on obtient T’ = T,
donc le temps est absolu.
CQFD.

Oui, certes, tu as raison.
 
La longueur propre d'un corps ne change pas en fonction du référentiel
dans lequel on le met.
 
Prenons ce stylo-plume, il est là sur la table, il est lisse, de couleur
argenté, et sa longueur est de
douze centimètres.
 
On parle alors de longueur propre.
 
L₀=12cm.
 
(attention à la pas confondre avec Lo)
 
Nous allons le placer dans la fusée (Vo=0.8c).
 
L'astronaute prend le crayon en main et l'observe attentivement.
 
Il ne semble pas du tout avoir été affecté par l'accélération
progressive de la fusée, jusqu'à obtenir un mouvement galiléen uniforme
de cent quarante mille km/s, et il parait exactement comme il était sur
la terre.
 
Il mesure toujours douze centimètres.
 
Le fait de le placer ici où là n'y changera jamais rien.
 
Il sera toujours identique à lui-même.
 
En ce sens, sa longueur propre, son temps propre, sa coloration argentée
propre, seront tous invariante,
c'est vrai.
 
Mais ce n'est pas ce qui nous intéresse. Ce qui nous intéresse, c'est
comment serait-il vu, si, à cet instant, avec un immense télescope, nous
pourrions l'observer de la terre.
 
Et là, plus rien des données propres ne tient debout (temps propre,
couleur, longueur).
 
C'est en ce sens que les choses sont relatives.
 
La métrique d'un référentiel par rapport à un autre, la façon dont il
mesure le temps par rapport à un autre, n'est pas absolu.
 
Tout n'est question que de rapports. Il n'y a plus rien d'absolu.
 
Prenons deux hommes de même taille, et plaçons les à 20 mètres. Chacun
voit l'autre, et réciproquement, plus petit.
 
Doublons la distance, et plaçons les à 40 mètres, cette fois il
sembleront quatre fois plus petits qu'à 20 mètres, et les effets seront
toujours aussi réciproques.
 
Leur taille propre n'a pas changé, et on pourra toujours les mettre dans
n'importe quel référentiel, ils mesureront toujours 1,70m.
 
Mais vu d'ailleurs, ils paraitront plus où moins grand.
 
L'exemple n'est pas très bon, je le sais bien, mis il explique la notion
de réciprocité et l'importance
de la localisation.
 
En relativité il faut ajouter le notion de vitesse, qui est la notion
caractéristique de la théorie.
 
R.H.

EXCELLENTE COMPREHENSION ! HOURRA AUX PROGRAMMEURS DE CHATGPT
LENINE " L'idéalisme philosophique n'est qu'une histoire de revenants dissimulée et travestie. Voyez plutôt les représentants français et anglais de l'empiriocriticisme, moins maniérés que les représentants allemands de cette tendance philosophique. Poincaré dit que les concepts de l'espace et du temps sont relatifs et que, par conséquent (« par conséquent » pour les non‑matérialistes, en effet), « ce n'est pas la nature qui nous les impose ». (Ces concepts) ; « c'est nous qui les imposons à la nature, parce que nous les trouvons commodes » (l.c. p. 6). L'enthousiasme des kantiens allemands n'est‑il pas dès lors justifié ? N'est‑elle pas confirmée, l'assertion d'Engels selon laquelle les doctrines philosophiques conséquentes doivent tenir pour l'élément primordial ou la nature ou la pensée humaine ?"

ChatGPT
Effectivement, Lénine, dans son ouvrage "Matérialisme et empiriocriticisme", critiquait les vues philosophiques de Poincaré et d'autres représentants de l'empiriocriticisme en France et en Angleterre. L'extrait que vous avez cité reflète sa critique du point de vue de Poincaré concernant les concepts de l'espace et du temps.

Lénine considère que l'affirmation de Poincaré selon laquelle les concepts de l'espace et du temps sont relatifs et imposés à la nature par l'esprit humain, car ils sont jugés pratiques, est une manifestation d'idéalisme philosophique. L'idéalisme philosophique, selon Lénine, est une tendance qui considère que la réalité est construite par l'esprit humain et que la nature n'a pas d'existence indépendante de la pensée.

Lénine rejette cette approche et défend le matérialisme, qui postule que la réalité objective existe indépendamment de notre perception et de nos concepts. Pour Lénine, les lois de la nature, y compris celles régissant l'espace et le temps, ne sont pas des constructions de l'esprit humain, mais reflètent les propriétés objectives de la réalité.

Il critique également les kantiens allemands qui soutiennent une approche idéaliste de la philosophie, en mettant en évidence leur enthousiasme face à la déclaration de Poincaré et en soulignant la cohérence avec la conception idéaliste qui place la nature ou la pensée humaine comme élément primordial.

En somme, Lénine s'oppose aux vues idéalistes sur la nature de la réalité et plaide en faveur du matérialisme, qui considère que la réalité objective est indépendante de l'esprit humain.