Bernard d'Espagnat n'a pas compris que le refus des vitesses absolues par la relativité est un refus d'admettre le réel et ses lois scientifiques inhérentes

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Sujet : Bernard d'Espagnat n'a pas compris que le refus des vitesses absolues par la relativité est un refus d'admettre le réel et ses lois scientifiques inhérentes
De : yanicktoutain (at) *nospam* gmail.com (Yanick Toutain)
Groupes : fr.sci.physique
Date : 05. Aug 2023, 18:05:55
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Bernard d'Espagnat n'a pas compris que le refus des vitesses absolues par la relativité est un refus d'admettre le réel et ses lois scientifiques inhérentes

Espagnat interviewé évoque une relativité "décrivant correctement des événements qui sont réels"
Si la relativité avait eu un jour cette prétention, elle serait disqualifiée dès la première phrase.
Comme l'a rappelé Isaac Newton à l'âge de 23 ans, prendre en considération le réel comme existant implique que les corps se déplacent d'un lieu absolu en un temps absolu, avec une vitesse absolue..
Nier cela c'est NIER LE REEL et donc renoncer à "décrire correctement des évènements qui sont réels"
Si un "Résultat(...) suggère très fortement qu’il est faux de considérer la théorie de la relativité comme décrivant correctement des événements qui sont réels" comme le dit Espagnat c'est qu'il a admis un jour que la relativité aurait pu avoir cette PRÉTENTION, ce qui est absurde pour une pseudo science refusant les VITESSES ABSOLUES

Si l'on prend la fin de la phrase d'Espagnat
"Résultat qui (..) suggère très fortement qu’il est faux de considérer la théorie de la relativité comme décrivant correctement des événements qui (....)  qui se produisent tels que nous les voyons mais indépendamment de la connaissance que nous en prenons.

On constate que Espagnat évoque une "relativité" qui serait une variété de matérialisme. Ce qui est totalement faux. Henri Poincaré comme Albert Einstein sont des adversaires acharnés de tout le matérialisme, des adversaires de Isaac Newton.
Le matérialisme - qui admet les vitesses absolues - implique donc que les scientifiques prennent en conscience les localisations, les déplacements, les  vitesses - toutes objectives des corps.

VOICI LA CITATION ENTIÈRE
CITATION Espagnat: "Résultat qui, on le voit, indépendamment cette fois de la physique quantique, suggère très fortement qu’il est faux de considérer la théorie de la relativité comme décrivant correctement des événements qui sont réels, c’est à dire qui se produisent tels que nous les voyons mais indépendamment de la connaissance que nous en prenons.

ET LE PASSAGE INTEGRAL DE L'INTERVIEW
https://www.mondedesgrandesecoles.fr/bernard-despagnat-de-la-physique-a-la-metaphysique/
Ainsi, si toutes ces avancées ont levé une partie du voile, elles ont, semble-t-il, surtout révélé l’immensité de la partie qui nous reste cachée. Le réel est-il connaissable, même seulement conceptualisable? Si le tableau fidèle de ce qui existe n’est imaginable que sous forme d’équations mathématiques, la vérité restera-t-elle donc inaccessible au commun, aux non-scientifiques ?
Juste une réserve concernant les mots « qui nous reste », qui suggèrent, à tort selon moi, que connaître le réel en soi ne serait qu’une question de temps. À mon sens, la physique actuelle soulève la question radicale que vous avez posée : « le réel est-il connaissable ? ».
Car plus j’ai étudié la physique quantique plus je me suis aperçu que des difficultés du type de celle que nous évoquions y surgissent à chaque étape. Un exemple (et non des moindres).  Lorsque je travaillais au CERN, dans les années soixante, j’avais parmi mes collègues un très sympathique physicien irlandais nommé John Bell intéressé comme moi par les problèmes fondamentaux et qui, à sa propre surprise, démontra :- d’une part que, sous l’hypothèse que la théorie einsteinienne de la relativité décrit, correctement, des événements qui sont réels les résultats de certaines expériences de corrélation à distance satisfont nécessairement à certaines inégalités ; – et d’autre part que, sous l’hypothèse que la physique quantique fournit toujours des prédictions correctes ces mêmes inégalités doivent être violées ! L’une au moins de ces deux hypothèses était donc nécessairement erronée. Des expériences – délicates – furent donc entreprises de par le monde pour savoir si les inégalités en question étaient ou non violées ; avec le résultat qu’elles le sont (obtenu pour la première fois sous une forme incontestable à l’Institut d’Optique d’Orsay par l’équipe d’Alain Aspect). Résultat qui, on le voit, indépendamment cette fois de la physique quantique, suggère très fortement qu’il est faux de considérer la théorie de la relativité comme décrivant correctement des événements qui sont réels, c’est à dire qui se produisent tels que nous les voyons mais indépendamment de la connaissance que nous en prenons.
Faut-il en conclure que cette théorie  doit être abandonnée ? La question est aujourd’hui prise au sérieux. Il se peut, après tout, que la relativité ne soit pas « le mot de la fin ». Mais elle est à ce point utile pour expliquer tantde phénomènes différents qu’on ne voit pas comment on pourrait s’en passer. Heureusement, il existe une « porte de sortie ». En fin de compte, en effet, ce qu’il y a de sûr concernant ces phénomènes là – comme tous les phénomènes en général – ce n’est pas qu’ils existent « en soi », c’est qu’ils sont perçus par nous tous. Or il a été démontré que, nonobstant la violation dont il s’agit, le formalisme quantique ne permet pas de transmettre plus vite que la lumière des informations – par exemple sur ce qu’on perçoit- ce qui, après tout, est l’idée centrale de la relativité. Il semble donc qu’une manière de « sauver » l’essentiel de celle-ci, soit, simplement, de la centrer sur cette notion d’information, autrement dit d’abandonner le réalisme. De considérer, dans le sillage de penseurs tels que Kant ou Henri Poincaré, que les phénomènes ne sont que des représentations – intersubjectives certes, c’est à dire les mêmes pour nous tous, mais infidèles au point de ne pas permettre une remontée à l’original – d’une réalité ultime qui ne nous est pas accessible. Qui, peut-être, comme vous le dites, n’est même pas conceptualisable. Personnellement, c’est dans cette direction que, sur le plan philosophique, ma réflexion s’est, depuis longtemps, engagée. Et rassurez-vous : cette conception ne suppose aucunement quelque supériorité, par rapport au vulgum pecus, d’une caste de physiciens théoriciens qui jouiraient seuls de la connaissance du réel ultime. Car dans la conception en question les équations ne donnent accès qu’aux phénomènes. Elles permettent de prévoir ce qui sera perçu par nous, elles ne décrivent pas la réalité ultime sous-jacente, qui, à nous tous, reste cachée ou, tout au moins, extrêmement voilée.

Date Sujet#  Auteur
5 Aug 23 * Bernard d'Espagnat n'a pas compris que le refus des vitesses absolues par la relativité est un refus d'admettre le réel et ses lois scientifiques inhérentes15Yanick Toutain
5 Aug 23 +* Re: Bernard d'Espagnat n'a pas compris que le refus des vitesses absolues par la relativité est un refus d'admettre le réel et ses lois scientifiques inhérentes3Richard Hachel
5 Aug 23 i`* Re: Bernard d'Espagnat n'a pas compris que le refus des vitesses absolues par la relativité est un refus d'admettre le réel et ses lois scientifiques inhérentes2Yanick Toutain
5 Aug 23 i `- Re: Bernard d'Espagnat n'a pas compris que le refus des vitesses absolues par la relativité est un refus d'admettre le réel et ses lois scientifiques inhérentes1Richard Hachel
5 Aug 23 +- Re: Bernard d'Espagnat n'a pas compris, etc.1JC_Lavau
5 Aug 23 +* Re: Délire charpenté sur des pièges de mots.9Richard Hachel
7 Aug 23 i`* Re: Délire charpenté sur des pièges de mots.8Yanick Toutain
8 Aug 23 i `* Re: Délire charpenté sur des pièges de mots.7Richard Hachel
8 Aug 23 i  `* Re: Délire charpenté sur des pièges de mots.6Richard Hachel
8 Aug 23 i   `* Re: Délire charpenté sur des pièges de mots.5Yanick Toutain
8 Aug 23 i    `* Re: Délire charpenté sur des pièges de mots.4Richard Hachel
8 Aug 23 i     `* Re: Délire charpenté sur des pièges de mots.3Yanick Toutain
8 Aug 23 i      `* Re: Délire charpenté sur des pièges de mots.2Richard Hachel
9 Aug 23 i       `- Re: Délire charpenté sur des pièges de mots.1Yanick Toutain
8 Aug 23 `- Re: Délire charpenté sur des pièges de mots.1Richard Hachel

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