De la synchronisation des montres chez Hachel [RR]

Le problème n'est pas là, et en relativité, si personne ne fait d'effort, dans cent ans, on tournera encore autour du pot de confiture. Il ne suffit pas de dire "deux horloges sont synchronisées". C'est aussi absurde que de dire "une eau déshadratée", "un carré rond", "une teinte blanche écarlate" ou "Socrate est identique". Il faut dire "deux horloges sont synchronisées à partir de cet endroit".
Prenons un segment AB de centre M, et synchronisons les montres A et B en envoyant un bip électromagnétique de M.
Nous aurons forcément deux montres très bien synchronisées. Mais synchronisées sur M. C'est à dire sur la façon dont M conçoit la notion relative de présent universel (plan 3D du temps présent).
Mais pour A la montre B est désacordée de AB/c, et pour B, c'est réciproque, la montre A retarde. C'est du niveau enfant de sept ans, ça. Alors bien sûr, il est clair qu'on ne pourra jamais accorder aucunes montres, et surement pas l'ensemble infini de toutes les montres de l'univers. Entre elles, elles auront toujours l'impression que les autres montres retardent de AB/c.
Cet effet n'est pas illusoire. Il est réel. Compact.Irrémédiable. L'univers est fait comme ça.
C'est ce qu'on appelle la notion d'anisochronie universelle d'Hachel.
Il est excellent ce docteur Hachel : quel grand homme. Maintetant faut-il pleurer? Faut-il envisager le suicide de la théorie de la relativité pour autant? Est-on "foutu"? Non, on peut tout de même faire quelque chose de très utilise et de très cohérent en "imaginant le point de synchronisation d'Hachel". On va alors pouvoir synchroniser sur lui toutes les montres d'un même univers inertiel. On imagine un point placé très loin (à l'infini théorique si je peux employer cette étrange contradiction) dans une quatrième dimension abstraite, purement intellectuelle, de telle sorte que tous les points de l'univers 3d inertiel pris en compte soient à même distance de lui. On a alors la notion de temps observable To, de vitesse observable Vo.
C'est cette notion là, étrange, mais scientifiquement licite que les physiciens utilisent tous les jours sans le savoir. Donc j'ai raison quand je dis à Python que les montres (même inertielles et fixes entre elles) ne seront jamais synchronisables entre elles ; que c'est illusoire et ridicule d'y croire ou d'y penser.
Mais cela n'empêche pas d'autres procédures de synchronisation, dont celle que j'utilise, et qui est parfaite pour tous les besoins. C'est cette synchronisation là qui est d'ailleurs utilisée par Poincaré dans ses transformations spéciales (notées To et To' chez Hachel).
R.H.