Sujet : Re: Théories correctes mais fausses
De : r.hachel (at) *nospam* tiscali.fr (Richard Hachel)
Groupes : fr.sci.physiqueDate : 07. Oct 2023, 13:28:05
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Le 07/10/2023 à 12:14, Richard Verret a écrit :
Le 07/10/2023 à 00:42, Richard Hachel a écrit :
Le temps est relatif, et par exemple, dans le Langevin, le voyageur revient beaucoup plus jeune que son frère.
C’est marrant cette histoire de jumeaux de Langevin. C’est une conséquence de la théorie de la relativité qui est estampillée vraie. Alors on dit la théorie est vraie puisque la conséquence est vraie. C’est un raisonnement circulaire, la théorie de la relativité aboutit au paradoxe de Langevin, et la théorie de la relativité est juste puisque le voyageur revient beaucoup plus jeune que son frère.
La théorie est juste, mais très mal expliquée, ce qui créé le paradoxe évident.
Pour moi, ceux qui ne voient pas de paradoxe (ou font semblant par pudeur de ne pas en voir) sont malhonnêtes ou peu enclin à réfléchir au vrai problème théorique.
Le paradoxe, personne ne l'a jamais correctement expliqué, sauf moi, et après 40 de réflexion sur le sujet.
La difficulté est double.
- Premièrement la confusion que font tous les physiciens du monde entre relativité de la chronotropie et relativité des temps propres finaux.
Vu la confusion, ils pensent alors que c'est la même chose, et que les équations sont les mêmes dans les deux cas. Ce ne sont pas les mêmes. La chronotropie, qui n'est que la chronotropie, et non l'état final des choses, est donnée par l'équation célèbre : To=Tr.sqrt(1-Vo²/c²) ou encore, en mode Verret (te voilà devenu célèbre) To=Tr/sqrt(1+Vr²c²).
Le temps propre final est donné par la somme des deux équations (cosµ=1, cosµ=-1 pour chaque intervenant il y a un aller et un retour).
Tapp=Tr.sqrt(1-Vo²/c²)/(1+cosµ.Vo/c)
Mais le problème n'est pas fini, la messe n'est pas dite.
Pour que ce soit cohérent (la RR ne l'est même pas sur ce sujet) il faut que les vitesses apparentes soient réciproques, sinon c'est non seulement absurde, mais contradictoire d'avec le postulat de covariance qui veut que tous les référentiels soient à la même enseigne, et totalement à la même enseigne.
Il faut alors admettre que les longueurs et distances apparentes sont comme l'=l.sqrt(1-Vo²/c²)/(1+cosµ.Vo/c) et que l'équation est parfaitment réciproque pour l'autre observateur.
Il n'y a donc ni paradoxe, ni théorie injuste. Seulement une mauvaise compréhension des choses. Avec le problème humain qui toujours, toujours, toujours va se greffer dessus.
Le problème, vous le connaissez tous. Je n'y reviens pas. Je vous rends le contrôle de votre écran, vous pouvez continuer vos occupations habituelles. R.H.