Re: Théories correctes mais fausses

Le 30/10/2023 à 18:24, Richard Verret a écrit :

Le 30/10/2023 à 17:30, Julien Arlandis a écrit :

Ce que vous ne savez pas encore c’est qu’il s’agit d’un effet de perspective semblable à celui dû à la distance; vous croyez que cet effet n’a lieu que dans la direction du mouvement, c’est d’un ridicule !

 Non, sur ça, c'est toi qui est ridicule.
 Il ne peut pas y avoir de modification autre que dans la direction du mouvement.  Prenons un long fil de laine rouge et faisons-y passer une sorte de petit insecte relativiste.
 Les lois de la relativité nous font comprendre, que les temps et les distances seront relatifs,
 qu'il y aura des contractions, des dilatations : de temps, comme de distances ou de longueurs.
 Oui?
 Respirez, soufflez.
 Un va donc avoir des impressions de fil rouge qui se contracte, ou qui s'allonge, d'insecte qui se contracte, ou qui s'allonge, de temps qui se contracte ou qui s'allonge. On en arrivera à comprendre que  selon le temps de l'un, ou le temps de l'autre, l'insecte ne se trouve pas à la même place.  MAIS il est toujours sur le fil.
 On peut le trouver en x=1, x=2, x=15, x=45.  Mais il est toujours sur le fil. Jamais tu ne le verras en y=5 ou en z=18.
 C'est d'ailleurs ce que disent les transfos de Lorentz.  Pareil pour le train qui passe dans un tunnel.  Selon l'observateur chaque segment du train se trouve ici ou là.  Mais jamais un segment ne passe sur les côtés du tunnel et à travers la montagne, qu'on prenne n'importe quel observateur de l'univers.  Un événement coïncident dans un référentiel doit rester coïncident sans tous.  Jamais tu ne verras le train passer au travers de la montagne à côté du tunnel.
 De toute façon, il va pas tenir longtemps sur les rails ton train s'il se contracte ou se dilate latéralement.  Dernière preuve de l'absurdité. Si tu places ton train immobile, et que tu fais plutôt se déplacer les rails, le train ne se contracte pas. Et comme les rails n'ont aucune raison de s'éloigner ou de se rapprocher entre eux latéralement, on tombe quoi qu'on fasse, dans une absurdité et des contradictions.  R.H.