Re: Bourde relativiste universelle

Le 09/01/2024 à 10:37, Richard Verret a écrit :

Le 08/01/2024 à 17:42, Richard Hachel a écrit :

Le 08/01/2024 à 16:53, Richard Verret a écrit :

Comme indiqué au-dessus, cet effet s’explique dans un cadre classique par la variation de la longueur d’onde en fonction de la vitesse au second degré, d’où une différence entre la longueur d’onde émise et celle perçue, d’où une différence entre la réalité perçue et la réalité intrinsèque (le réel).

  Non, non, c'est pas une question de longueur d'onde. La longueur d'onde employée est invariante. Elle est de 0.598µ et reste évidemment la même. Ce qui change, c'est la position des franges d'interférences.

Ce qui change c’est la célérité de la lumière dans le courant d’eau. Il y a une différence entre les célérités attendue et relevée, cf. https://fr.abcdef.wiki/wiki/Fizeau_experiment . Comme la fréquence ne varie pas, ce sont bien les longueurs d’onde qui varient. Il en résulte un coefficient de traînée f = 1 - 1/n^2 inexpliqué. 

 Cela veut dire que l'un des deux tubes devient plus long et que l'autre devient plus court. (moins de sulfure de sélénium passe dans l'un des tubes à l'aller, et plus dans l'autre tube au retour).

Les tubes sont en verre pas en pâte à modeler! Cela dit, j’arrive à une conclusion proche de la tienne, en disant que les longueurs PERÇUES des tubes d’EAU Lp = α λp varient en fonction de la vitesse du courant.
On en déduit qu’il y a deux réalités, une perçue et une autre intrinsèque.

Lorsqu'une barque remonte le courant, elle doit traverser plus d'eau.
Si elle descend le courant, elle doit traverser moins d'eau. En fait, les photons doivent traverser davantage de sulfure de sélénium à contre courant, ou, mieux, le sulfure a un indice plus important dans un tube que dans l'autre, car cela se comporte comme si d'un côté il était dilaté et de l'autre contracté.  En tout état de cause, il y a plus de liquide à traverser dans un tube que dans l'autre.  Maintenant, il faut voir la réalité du problème et ce qui se passe vraiment : tout n'est qu'un problème de simultanéité.
 Au repos, la plaque réceptrice considère que chaque photon (ou plutôt chaque proposition de photon) est envoyé simultanément et arrive simultanément par les deux tubes. Le tout instantanément.  Quand le dispositif tourne à plein régime, la plaque n'a plus une correspondance de simultanéité entre l'instant de proposition des photons par les deux tubes. Un peu comme si dans un tube il y avait de l'air, et dans l'autre de l'eau. L'instant de départ du photon perçu par la plaque ne concorderait pas selon qu'on calculerait à partir d'un tube ou d'un autre.  Par contre, rien à voir avec les fréquences électromagnétiques, ni les longueurs d'onde, ni avec un quelconque changement dans la nature du composant des tubes. Ce n'est qu'un problème de simultanéité relativiste.  R.H.