Sujet : Re: Le problème de l'anisochronie relativiste.
De : pourquoi-pas (at) *nospam* tiscali.fr (Richard Hachel)
Groupes : fr.sci.physiqueDate : 09. Feb 2024, 20:45:34
Autres entêtes
Organisation : Nemoweb
Message-ID : <jYipydxxPorCrXft_2QIf9duj48@jntp>
References : 1 2 3
User-Agent : Nemo/0.999a
Le 09/02/2024 à 19:16, Richard Verret a écrit :
Le 09/02/2024 à 17:44, Richard Hachel a écrit :
Le 08/02/2024 à 18:27, Richard Verret a écrit :
Soit l’effet de la contraction des longueurs et celui de la dilatation des durées est un effet dû à la perception et il est réciproque, soit c’est un effet réel à sens unique, donc soit c’est un effet réel, soit c’est un effet apparent.
Je dis que c’est un effet apparent, réciproque, dû à la perception.
Il semblerait que Richard Verret pense qu'il n'existe qu'un effet apparent.
Ce ne peut être un effet réel, les corps ne peuvent raccourcir que sous l’effet de forces, https://www.universalis.fr/encyclopedie/resistance-des-materiaux/3-calculs-elementaires-d-elasticite/ C’est un effet de perspective dû à la vitesse, semblable à celui dû à la distance (la perspective classique). Dans les deux cas les longueurs "propres" sont invariantes, seules les longueurs impropres (celles vues de loin dans le second cas et celles en mouvement dans le premier) varient et le temps ne varie ni en fonction de la distance, ni de la vitesse.
On ne peut pas synchroniser "absolument" deux montres placées en des endroits différents.
On se demande bien comment peut faire la SNCF et les compagnies aériennes pour faire arriver les trains et les avions à la bonne heure, je n’ose penser aux cosmonautes complètement perdus dans le temps.🤪
Tu dis n'importe quoi.
Premièrement, tu ne peux pas comparer la vitesse des trains avec des vitesses relativistes; ni la distance Paris-Marseille avec la distance terre-Sirius. Si les vitesses sont très hautes, ou les positions très éloignées, des phénomènes nouveaux par rapport à la physique de Newton apparaissent. Deuxièmement, tu parles de contraction des longueurs comme si tu croyais qu'il s'agit d'une contraction mécanique. Non, non, il s'agit d'une contraction de l'espace lui-même; du référentiel lui-même. Une distance de un mètre dans un référentiel (qui ne peut être basé que sur une seule origine à chaque fois) devient réellement une distance de trois mètres dans un autre ou de 50 cm dans encore un autre. Je suis d'accord avec les physiciens lorsqu'ils parlent de relativité des longueurs, mais je vais beaucoup plus loin qu'eux, en étant beaucoup plus précis qu'eux (ce qu'ils ont souvent du mal à digérer, concours-mâle de bite oblige).
Je parle d'élasticité des longueurs, et pas de simple contraction ; je parle d'élasticité des longueurs et des distances, et pas seulement des longueurs. Mais apparemment, j'ai beaucoup de mal à me faire comprendre.
Il est tout à fait anormal et tout à fait scandaleux que lorsque je dis des choses intellectuellement très hautes, ou quand j'explique l'effet-zoom spatial du Langevin (une pure beauté conceptuelle) des dizaines de crétins qui ne comprennent pas qu'ils ont devant les yeux une beauté logique extraordinaire (après 120 ans de tâtonnements) répondent par de la raillerie imbécile ou des insultes coprologiques. Mais on ne changera pas l'homme.
R.H.