Pourquoi la transition énergétique est une catastrophe économique

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Sujet : Pourquoi la transition énergétique est une catastrophe économique
De : PaulAubrin (at) *nospam* net.invalid (Paul Aubrin)
Groupes : fr.soc.environnement
Date : 18. Oct 2021, 12:58:27
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Un rapport de 32 pages tout à fait clair, précis et bien documenté.
https://institut-thomas-more.org/wp-content/uploads/2021/10/ITM-Note51-202110.pdf
Conséquences macroéconomiques de la transition énergétique : vers la décroissance
Après avoir insisté sur ce qu’il faut bien appeler l’hypocrisie du CO2 importé (la baisse des émissions de CO2 provient principalement des importations, c’est-à-dire de la désindustrialisation) et sur l’immense difficulté de l’instauration d’une taxe carbone aux frontières, notre étude tente d’évaluer l’impact de la transition énergétique sur le PIB. Analysant en détails plusieurs travaux fondés sur l’équation de Kaya, elle l’évalue à une décroissance de l’ordre de 2,5 à 3% par an d’ici 2030. Elle rappelle en outre que la Cour des comptes européenne a mesuré le besoin de financement de la transition écologique en Europe à 11 200 milliards d’euros entre 2021 et 2030 : ramené à la France, cela correspond chaque année à 6% du PIB français et à 10,6% des dépenses publiques.
Conséquences sectorielles de la transition énergétique : les ménages et le secteur automobile en première ligne
Notre étude s’efforce également de mesurer l’impact de ces politiques sur différents agents et secteurs économiques. En s’appuyant sur des données du Commissariat général au développement durable et du Boston Consulting Group, elle montre qu’à travers le transport (l’automobile) et le logement, le pouvoir d’achat des ménages sera très lourdement impacté. Elle analyse ensuite les conséquences sur le secteur automobile européen, dont on se demande comment il pourra survivre (le tout véhicule électrique favorisant en dernière instance le « made in China »). Elle passe également en revue les secteurs du logement, de l’électricité et même bancaire.
Conséquences politiques de la transition énergétique : cancel economy et étatisation
Mais il faut aussi prendre la mesure des effets politiques de ces choix, fondés sur un discours systématiquement catastrophiste et une intolérance inquiétante. La transition énergétique comme impératif catégorique aboutit à ce que nous appelons la cancel economy, c’est-à-dire la casse de l’appareil industriel européen et le rejet de ce qui a fait la puissance de l’Occident (progrès scientifique, recherche, applications industrielles, etc.). Barbara Pompili, ministre de la transition écologique, ne dit rien d’autre quand elle affirme qu’il « s’agit de changer de civilisation, de culture et de mode de vie ». Et c’est par l’action de l’État que ce bouleversement sera rendu possible : en offrant une légitimité morale aux lois, restrictions, interdictions et contraintes imposées aux personnes et aux entreprises, la cancel economy permet aux États de renforcer leur emprise sur la société.

Date Sujet#  Auteur
23 Apr 24 o 

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