Sujet : Re: Vitamine D
De : olivier (at) *nospam* monarobase.it (Olivier @)
Groupes : fr.bio.medecineDate : 06. Jul 2024, 16:16:53
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Dans son message précédent, Paul Aubrin a écrit :
Le 06/07/2024 à 09:09, Olivier@ a écrit :
Votre page de vidal parle pour l'essentiel de maladies respiratoires aiguës. La publication (Ann Epidemiol. 2009 Jul;19(7):468-83. doi: 10.1016/j.annepidem.2009.03.021. PMID: 19523595) parle de cancers.
Ce n'est pas un Vidal et ça n'y ressemble pas. Mais c'est bien, vous en avez lu une partie. Bientôt la suite.
>
Cet extrait n'a surtout aucun rapport avec l'article initial.
Allez là : <
v6bas2$3pvhu$1@dont-email.me>
L'article dans le même numéro de la Revue du Praticien intitulé :
Effets de la vitamine D sur les maladies cardiovasculaires, le diabète de type 2 et les cancers, mythe ou réalité ?
Extrait :
Les associations positives entre meilleur statut vitaminique D et *moindre risque de différents cancers* n’ont hélas *pas été confirmées* dans les études d’intervention. Dans une méta-analyse de 12 RCT publiée en 2022, la supplémentation en vitamine D n’a pas diminué le risque de cancer.28 Un point en suspens qui devra toutefois être vérifié est une analyse secondaire de l’étude américaine VITAL citée plus haut11 où le risque de cancer était significativement diminué de 24 % chez les participants ayant un IMC inférieur à la médiane de l’étude, soit 27,1 kg/m2 , mais pas chez ceux en surpoids ou obèses. Les auteurs de cette méta-analyse28 se sont également intéressés à l’effet de la supplémentation en vitamine D sur la survie de patients atteints de différents cancers (6 RCT). Ils ont rapporté une baisse significative de 13 % de la mortalité lorsque la vitamine D était administrée quotidiennement mais pas lorsqu’elle était donnée en fortes doses espacées.
Les données cliniques ci-dessus sont *contre l’idée de proposer une supplémentation en vitamine D* en espérant réduire le risque de développer un cancer. En revanche, ils incitent à supplémenter systématiquement les patients traités pour un cancer, et cela d’autant plus que la concentration sérique de 25-OH-D baisse pendant un traitement par chimiothérapie, probablement en raison d’une baisse d’activité physique et d’exposition au soleil ainsi que d’une modification des habitudes alimentaires liée aux nausées et vomissements fréquents lors de ces traitements.29 Il faut signaler également le risque osseux généré par les traitements « antihormones », antiaromatase dans le cancer du sein, analogues de la GnRH pour le cancer de la prostate, qui devrait induire systématiquement une prescription de vitamine D identique à celle proposée dans l’ostéoporose (voir l’article de B. Cortet et P. Fardelonne dans ce supplément), et cela d’autant plus qu’une méta-analyse récente (9 RCT) rapporte qu’une supplémentation avec des fortes doses (équivalentes à celles prescrites dans l’ostéoporose) réduit les douleurs, en particulier musculosquelettiques, associées à ces traitements.30