Re: Tuer les « zombie papers »

Le 28/05/2025 à 14:30, Albert E. a écrit :

Rien n'a été caché. L'IRSN n'a jamais dit que le nuage s'était arrêté à
la frontière. Le communiqué disait que les doses étaient de l'ordre du
bruit de fond, ce qui était exact.

 IRSN a été créé en 2001 !!! Tchernobyl en 1986...
Extrait : 30 ans après
https://www.tf1info.fr/politique/30-ans-de-tchernobyl-comment-a-t-on-pu-affirmer-que-le-nuage-radioactif-ne-passerait-pas-la-frontiere-1508979.html
 A l’époque, ces données sont loin d’être connues du grand public. Jusqu’au 10
mai 1986, les communiqués des ministères se veulent tous aussi rassurants les
uns que les autres. Le 6 mai par exemple, le ministère de l’Agriculture
précise que "le territoire français, en raison de son éloignement, a été
totalement épargné par les retombées de radio-nucléïdes consécutives à
l’accident de la centrale de Tchernobyl. A aucun moment les hausses observées
de radioactivité n’ont posé le moindre problème d’hygiène publique". Même son
de cloche au ministère de la Santé : "Ni la situation actuelle ni son
évolution ultérieure ne justifient quelque contre-mesure que ce soit",
affirme la ministre Michèle Barzach – il faut dire que le SCPRI est sous la
tutelle de son ministère.
 

C'est un journaliste de TF1 qui a
attribué cette fausse déclaration aux autorités. Il a été condamné pour
diffamation (à juste titre) en première instance, en appel et en
cassation. Quand on connaît les faits, on est chaque fois étonné de voir
à quel point les gens prouvent à quel point ils ont été abusés et à quel
point leur endoctrinement est indélébile.

 on réécrit l'histoire :-)
je ne sais lequel est endoctriné...
 

J'ai un signet dans un coin sur le communiqué officiel du SCPRI. A aucun moment il ne dit que le nuage s'est arrêté à la frontière. Il dit seulement que, à ce moment là, la dose de radioactivité la plus importante sur le territoire français est à peine plus élevée que le bruit de fond. Les cartes de la même époque prouvent que c'était la vérité.
Il y a eu le même genre de vent de panique au moment de Fukushima. Je me souviens d'un collègue antillais terrorisé pour sa famille. Même après avoir consulté les mesures et les projections et les lui avoir montrées, il ne s'est pas calmé et a passé plusieurs jours dans un état d'hystérie pathétique. Bien sûr que, localement, la situation était préoccupante, mais à 10000 km de là, le signal était détectable mais le risque était nul.