Sujet : Re: Passage à Btrfs
De : tanguy (at) *nospam* ortolo.eu (Tanguy Ortolo)
Groupes : fr.comp.os.linux.configurationDate : 13. Mar 2025, 10:18:54
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Message-ID : <vqu7tu$1ji0n$1@herbert.ortolo.eu>
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User-Agent : tin/2.6.2-20221225 ("Pittyvaich") (Linux/6.12.9+bpo-amd64 (x86_64))
Jo Engo, 2025-03-12 19:00+0100:
Une donnée peut-être dans 3 états : correcte, incorrecte, et invvalide. Je
pensais que les codes de corrections d'erreur servait à limiter le cas
incorrect, et à augmenter le cas correct, ou, en cas d'échec à à
alimenter le cas invalide. Je croyais qu'ainsi, le cas d'erreur
(incorrect) devenait rare, pas assez ?
Ça me semble exact, à condition justement de disposer de code correcteur
d'erreurs. Avec lvmraid sans option particulière, il n'y a rien de tel,
les données peuvent donc être correctes ou incorrectes, ou plus
précisément, incohérentes entre les deux périphériques, sans qu'on
puisse savoir quelle version est incorrecte. Ce cas est bien détecté, et
lvmraid le traite en prenant la donnée du premier périphérique.
Le fait que la couche matérielle, à savoir le disque dur ou la mémoire
flash, inclue des codes correcteurs n'aide pas, ou plutôt, ça aide à
réduire les occurrences de ce genre de cas, mais lorsque cela arrive
malgré tout, ça n'aide pas.
En ajoutant une couche d'intégrité à lvmraid, ce qui est optionnel – et
qui désactive un certain nombres de fonctionnalités, notamment les
instantanés – ce genre de cas est bien détecté comme des données
invalides sur un périphérique identifié, et corrigé comme on pourrait
s'y attendre, en prenant la donnée correcte sur le bon périphérique.
Mais cela se fait sans remonter beaucoup d'information à l'utilisateur :
tout ce qu'on peut savoir, c'est le nombre d'erreurs, et en aucun cas le
périphérique fautif.
-- . o .. . o Tanguyo o o