Sujet : Re: Qui se tait...
De : vpaereru-unmonitored (at) *nospam* yahoo.com.invalid (Hibou)
Groupes : fr.lettres.langue.francaiseDate : 06. Feb 2024, 11:25:21
Autres entêtes
Organisation : A noiseless patient Spider
Message-ID : <upstu1$qfcg$3@dont-email.me>
References : 1 2 3 4 5 6
User-Agent : Mozilla Thunderbird
Le 06/02/2024 à 09:20, Hibou a écrit :
Le 06/02/2024 à 09:12, Sh. Mandrake a écrit :
Le 06/02/2024 07:25:50, par la barbe du Prophète, Hibou a écrit :
>
« Le silence humain n'est d'ailleurs pas pur néant, mais ambivalence
positive ; tantôt 'consentement', tantôt 'refus' ; ce qui atteste la
réalité /une/ du concept 'mutisme', en tant que tension sociale
sous-entendue, inavouée. "L'homme qui se tait refuse ; la femme qui se
tait consent⁴" [...] ⁴Proverbe des nomades Marâziq (Tunisie ; G. Boris)
» - 'Voyelles sémitiques et sémantique musicale', Massignon.
>
En totale contradiction, pour l'homme, avec le diction : qui ne dit mot
consent.
En tout cas, je le réécrirais. Qui ne dit mot a peut-être d'autres chats à fouetter.
Oh là là ! On patauge dans un marécage...
« La première expression, "avoir d’autres chats à fouetter", apparaît au 17ème siècle. Étrangement [?!] en Angleterre, on dit "to have other fish to fry", c'est-à-dire : "avoir d’autres poissons à frire". [...] Selon le grand linguiste Alain Rey, fouetter n’était pas à l’époque à prendre au sens de fouetter avec un fouet. Fouetter devait être compris comme une façon argotique pour désigner l’acte sexuel. Cela explique la présence du chat qu’on fouette, chat qui évoque l’intimité féminine » -
<
https://www.europe1.fr/culture/dou-viennent-les-expressions-avoir-dautres-chats-a-fouetter-et-appeler-un-chat-un-chat-4008524>