Sujet : Re: Du tutoiement [ex.: Des usages [ex: Changer le sujet d'un message]]
De : anansi.arantele (at) *nospam* sfr.fr (Anansi)
Groupes : fr.lettres.langue.francaiseDate : 13. Jun 2024, 11:14:32
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Le 13/06/2024 à 11:16, Sh. Mandrake a écrit :
Le 13/06/2024 à 10:45, Hibou a écrit :
Le 13/06/2024 à 06:37, Sh. Mandrake a écrit :
Le 13/06/2024 à 07:27, Hibou a écrit :
>
Sur aue, si, en quelque sorte. On utilise son prénom, ce qui, chez les
gens d'un certain âge, est l'équivalent anglais du tutoiement français.
Les anglophones font comme ils veulent, je fais comme je veux. ;-)
La liberté, c'est faire comme on veut ; la courtoisie, c'est faire ce
qui plaît à l'autre. Liberté, fraternité, courtoisie ! :-)
À supposer que vous ayez raison pour la courtoisie — là encore, n'est-il
pas plus courtois de vouvoyer quelqu'un que l'on ne connaît pas plutôt
que de le tutoyer, ce qui est une marque de mépris en français —
qu'est-ce qui est le plus important ? La liberté ou la courtoisie ?
Moi aussi j'attends des arguments et des sources sur ce lien entre
tutoiement et mépris.
Il me semble également que c'est une appréciation liée au milieu social.
Le tutoiement était de règle, voire de droit, entre citoyens, mais
Talleyrand et Fouché se tutoyaient-ils ?
Nadine de Rothschild ne tutoyait plus une fois épousée, mais Nadine
Lhopitalier, la muse perverse de Domergue, cette « jolie fleur dans une
peau de vache », doublure nue de Martine Carol, n'avait-elle pas le
tutoiement facile ?
Tout ça n'est pas si clair.