Sujet : Re: Homophobie ?
De : xanax-doux (at) *nospam* chez.lui (Sh. Mandrake)
Groupes : fr.lettres.langue.francaiseDate : 29. Jun 2024, 15:34:21
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Le 29/06/2024 à 09:00, Paul Aubrin a écrit :
Le 28/06/2024 à 20:14, gump a écrit :
Le 28/06/2024 à 18:53, Marc a écrit : > Est-ce qu'une personne qui tient
les propos suivants : "Je n'ai rien
contre les homosexuels, mais si tout le monde était homosexuel,
l'humanité s'éteindrait" est elle-même homophobe ou pas ?
>
Elle est surtout crétine ! Peut-on imaginer une seule seconde
une proportion de personnes homosexuelles égale à 100 % ?
Je n'ai rien contre les cons, mais si tout le monde était con,
l'humanité s'éteindrait.
>
https://encyclo-philo.fr/experiences-de-pensee-gp
Qu’est-ce qu’une expérience de pensée ?
Galilée sur la chute libre des corps
L’expérience de pensée scientifique la plus citée, et qui a le mérite
d’être une expérience de pensée réussie, est celle qu’a conduite Galilée
au sujet de la chute des corps. Galilée a remarqué que la théorie
aristotélicienne du mouvement, selon laquelle la vitesse d’un corps en
chute libre est proportionnelle à son poids, conduisait à une
contradiction. Pour le démontrer, Galilée nous demande de faire
l’expérience de pensée suivante : supposons qu’on relie deux objets de
poids différents par une corde et qu’on les lâche d’une certaine hauteur
(de la tour de Pise, par exemple). La théorie aristotélicienne du
mouvement conduit à des conclusions contradictoires dès lors qu’il
s’agit de déterminer la vitesse relative de l’objet composé par rapport
à celles des deux autres objets : d’un côté, elle devrait prendre une
valeur intermédiaire entre la vitesse de l’objet plus lourd et celle de
l’objet plus léger, puisque le plus lent retarde le plus rapide à cause
de la corde qui les relie ; d’un autre côté, le poids total des deux
corps reliés par la corde est plus grand que le poids de chacun des deux
corps pris individuellement, et donc la vitesse de l’objet composé doit
être supérieure à la vitesse de chacun des objets composants. Ces deux
conclusions se contredisent l’une l’autre. Ainsi, simplement en
imaginant la chute libre de deux corps de poids différents reliés par
une corde, Galilée peut réussir à nous convaincre que la théorie
aristotélicienne du mouvement est incohérente.
+1
Une autre expérience de pensée prolonge celle-ci. Celle d'Einstein :
<cit.>
« J’étais assis sur ma chaise au Bureau fédéral de Berne et je compris
d’un coup que si une personne est en chute libre, elle ne sentira pas
son propre poids. J’en ai été saisi. Cette pensée me fit une grande
impression. Elle me poussa vers une nouvelle théorie de la gravitation. »
Grâce à cette chute imaginaire (prémisse des vols « Zero G »), Einstein
prit pleinement conscience d’une sorte d’évidence compréhensible par
tout un chacun mais jamais formulée par quiconque : lorsque nous tombons
en chute libre, tout ce qui est proche de nous (parapluie, chapeau…)
tombe comme nous. Tout se passe comme si l’accélération produite par la
chute effaçait le champ de gravitation local.
</cit.>
(Envoyé aussi sur fr.sci.physique)
-- Et c'est ainsi qu'Allah est grand.Le Magicien