Valcarus <
valcarus@valcar.us> a écrit ou cité :
J'attend qu'un IA me traduise le Prince de Machiavel en une version
agréable à lire.
J'ai l'impression que les chatbots sont particulièrement doués
pour générer de l'anglais, car ils maîtrisent ici même une
multitude de types de langage différents, du formel au familier
et de la Californie à l'Angleterre. Je pense qu'ils sont
encore meilleurs que les services de traduction spécialisés,
même pour certaines autres langues.
Voici une pièce de Machiavel traduite en français par un tel chatbot.
Mon entrée (il s'agit peut-être d'un italien un peu archaïque):
|Veuillez traduire le texte suivant en français !
|
|Uno principe, il quale non sia savio per sé stesso, non può
|essere consigliato bene, se già a sorte non si rimettessi in
|uno solo che al tutto lo governassi, che fussi uomo
|prudentissimo. In questo caso, potria bene essere, ma
|durerebbe poco, perché quello governatore in breve tempo li
|torrebbe lo stato; ma, consigliandosi con più d’uno, uno
|principe che non sia savio non arà mai e’ consigli uniti, non
|saprà per sé stesso unirli: de’ consiglieri, ciascuno penserà
|alla proprietà sua; lui non li saprà correggere, né conoscere.
|E non si possono trovare altrimenti; perché li uomini sempre
|ti riusciran no tristi, se da una necessità non sono fatti
|buoni. Però si conclude che li buoni consigli, da qualunque
|venghino, conviene naschino dalla prudenzia del principe, e
|non la prudenza del principe da’ buoni consigli.
, sa sortie :
|Un prince qui n'est pas sage par lui-même ne peut être bien
|conseillé, à moins qu'il ne s'en remette par hasard à un seul
|homme très prudent qui le gouvernerait entièrement. Dans ce
|cas, cela pourrait bien fonctionner, mais cela ne durerait pas
|longtemps, car ce gouverneur lui ôterait bientôt son État.
|Mais en se conseillant auprès de plusieurs personnes, un
|prince qui n'est pas sage n'aura jamais de conseils unanimes
|et ne saura pas les unifier par lui-même : chacun des
|conseillers pensera à son propre intérêt ; le prince ne saura
|ni les corriger, ni les comprendre. Et on ne peut pas trouver
|d'autres solutions ; car les hommes se révéleront toujours
|mauvais, si une nécessité ne les rend pas bons. On en conclut
|donc que les bons conseils, d'où qu'ils viennent, doivent
|naître de la prudence du prince, et non la prudence du prince
|des bons conseils.
.