Peu de transmission asymptomatique

https://www.thelancet.com/journals/lanmic/article/PIIS2666-5247(23)00101-5/fulltext
Résultats
Entre le 6 mars et le 8 juillet 2021, 36 participants (10 femmes et 26 hommes) ont été recrutés et 18 (53 %) des 34 participants ont été infectés, ce qui a entraîné des charges virales élevées et prolongées dans le nez et la gorge après une courte période d'incubation, avec des symptômes légers à modérés. Deux participants ont été exclus de l'analyse per-protocole en raison d'une séroconversion entre le dépistage et l'inoculation, identifiée post hoc. L'ARN viral a été détecté dans 63 (25 %) des 252 échantillons d'air Coriolis de 16 participants, 109 (43 %) des 252 échantillons de masque de 17 participants, 67 (27 %) des 252 écouvillons de main de 16 participants et 371 (29 %) des 1 260 écouvillons de surface de 18 participants. Le SARS-CoV-2 viable a été recueilli dans l'air expiré par 16 masques et sur 13 surfaces, dont quatre petites surfaces fréquemment touchées et neuf surfaces plus grandes où le virus en suspension dans l'air pouvait se déposer. La corrélation entre les émissions virales et la charge virale dans les écouvillons nasaux est plus forte que dans les écouvillons de gorge. Deux personnes ont émis 86 % du virus en suspension dans l'air, et la majorité du virus en suspension dans l'air collecté a été libérée pendant trois jours. Les personnes qui ont signalé les symptômes totaux les plus élevés n'étaient pas celles qui émettaient le plus de virus. Très peu d'émissions ont eu lieu avant le premier symptôme signalé (7 %) et pratiquement aucune avant le premier test positif à l'antigène du flux latéral (2 %).