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Duzz' <jsuis@jreste.invalid> composa la prose suivante:Bof !
>Le 17/12/2024 à 13:27, Alf92 a écrit :>https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/chloroquine/covid-19-l-etude-fondatrice-du-professeur-didier-raoult-sur-l-hydroxychloroquine-officiellement-invalidee_6960725.html
Ha, merci JP Delattre pour cet article.
>« ... a expliqué Elsevier, l'éditeur de la revue scientifique International journal of antimicrobial agents, dans une longue *note* justifiant cette rétractation. »>
La *note* est publiée ici, après la liste des "Referred to by" :
<https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0924857920300996?via%3Dihub>
Note très intéressante.
>arguments fallacieux, on cherche des poils aux oeufs
- La revue n'a pas été en mesure de confirmer si l'un des patients de cette
étude avait été recruté avant l'obtention de l'approbation éthique. Les dates
d'approbation éthique pour cet article sont indiquées comme étant le 5 et le 6 mars 2020 (ANSM et CPP respectivement), alors que l'article indique que le
recrutement a commencé « début mars ».
Le 17ème auteur, le Pr Philippe Brouqui, a confirmé que la date de début du
recrutement des patients était le 6 mars 2020.
Le journal n'a pas été en mesure d'établir si tous les patients auraient pu
participer à l'étude à temps pour que les données soient analysées et incluses dans le manuscrit avant sa soumission le 20 mars 2020, ni si tous les patients ont été recrutés dans l'étude dès leur admission, plutôt que d'avoir été hospitalisés pendant un certain temps avant de commencer le traitement décrit dans l'article. En outre, le journal n'a pas été en mesure d'établir s'il y avait une équivalence entre les patients de l'étude et les patients de contrôle.
>argument encore plus fallacieux, il s'agit d'un jugement concernant la forme et non le fond, l'asithromicine est un antibiotique bien connu voire banal et sans danger recueillir le consentement n'a aucune incidence sur l'efficacité ou la non efficacité du traitement.
- Le journal n'a pas été en mesure d'établir si les sujets de cette étude
auraient dû donner leur consentement éclairé pour recevoir de l'azithromycine
dans le cadre de l'étude. Le journal a conclu qu'il y a des raisons valables de penser que l'azithromycine n'était pas considérée comme un traitement standard à l'époque de l'étude.
Le 17e auteur, le professeur Philippe Brouqui, a attesté que le traitement ànouveau poil aux oeuf clairement identifié !
l'azithromycine n'était pas, au moment de l'étude, un traitement expérimental
mais un traitement possible ou une mesure préventive contre les surinfections
bactériennes de la pneumonie virale, comme décrit dans la section 2.4 de
l'article, et qu'en tant que tel, le traitement devrait être catégorisé comme un soin standard qui ne nécessiterait pas de consentement éclairé.
>
Cela ne répond pas entièrement aux préoccupations de la revue concernant
l'utilisation de l'azithromycine dans l'étude. Dans la section 3.1 de l'article, il est indiqué que six patients ont reçu de l'azithromycine pour prévenir (plutôt que pour traiter) une surinfection bactérienne. Tous ces patients faisaient partie de ceux qui avaient également reçu de l'hydroxychloroquine (HCQ). Aucun des patients témoins n'aurait reçu d'azithromycine. Cela indiquerait que seuls les patients du groupe HCQ ont reçu de l'azithromycine, tous dans un seul centre.
>
Les recommandations relatives à l'utilisation des macrolides en France à
l'époque où l'étude a été réalisée indiquent que l'azithromycine n'aurait pas
été un agent logique à utiliser en prophylaxie de première intention contre la pneumonie en raison de la fréquence de la résistance aux macrolides parmi les bactéries telles que les pneumocoques.
>
Ces deux points suggèrent que l'azithromycine n'aurait pas été une pratique
courante dans le sud de la France à l'époque où l'étude a été menée et qu'elle aurait nécessité un consentement éclairé.
>Aprés 4 ans de pression sur les signataires ils ont fait ceder 3 des 6 signataires, quoi d'étonnant, quand on sait qu'ils risquaient leur carrière ? en quoi ca change les données, en quoi ca change le résultat. Poil aux bras ?
- Trois des auteurs de cet article, le Dr Johan Courjon, le Prof. Valérie
Giordanengo et le Dr Stéphane Honoré ont contacté le journal pour faire part de leurs inquiétudes concernant la présentation et l'interprétation des résultats dans cet article et ont déclaré qu'ils ne souhaitaient plus voir leurs noms associés à l'article.
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