Re: le point fin 2024

Le 29/09/2024 à 08:33, jdanield a écrit :

Il y a deux aspects à ma question:
 * hors problèmes de prix et de marché, la voiture électrique comme unique moyen de transport est-elle viable (j'en doute)
* en admettant l'obligation, son usage est-il viable sans changement massif de nos habitudes de déplacement?
 Avez-vous une expérience personnelle de ce type de véhicule?

Bonjour,
J'ai une unique voiture full électrique depuis 2 ans, une Mégane e-tech 60. Je fais avec elle tous les déplacements dont j'ai besoin (≅30 000 km à ce jour)
Ma prochaine voiture sera électrique !
Au quotidien, j'habite une maison avec un garage. Je n'ai aucun problème pour recharger la batterie chez moi avec une prise green up. Hors long trajet, je limite la recharge à 80% pour protéger la batterie.
Oui, bien sûr, les habitudes de déplacement sont modifiées pour les longs trajets. Il faut tenir compte de l'autonomie de la voiture et des recharges.
Sur autoroute, aucun problème, car le réseau de recharge est très vaste. Il faut faire attention dès qu'on est à moins de 50 km de Paris. Il n'y a pratiquement plus de stations service et trouver une borne peut faire perdre beaucoup de temps (quitter l'autoroute, entrer en ville, chercher les bornes : panne, bornes occupées par des VE, voire squattées par des thermiques (il m'est arrivé de prévenir la police 🢥 135 € d'amende et fourrière !)
Hors autoroute, je me mets comme consigne de commencer à chercher une borne à partir de 30 % d'autonomie (il me reste une centaine de km devant moi).
Il faut optimiser les charges en les arrêtant à environ 80 %. En effet, aller de 80 à 100 % est très long, beaucoup plus que de s'arrêter 200 km plus loin pour fait un top up jusqu'à 80 %. Je ne recharge ma voiture à 100 % que chez moi, où j'ai le temps et où je paye l'électricité moins cher.
Oui, bien sûr, le temps de trajet est allongé du temps des recharges. Mais sur une borne ultra-rapide, passer de 30 à 80 % prend une vingtaine de minutes, le temps d'un passage aux toilettes et d'un café.
En conclusion, je pense que, aujourd'hui, le VE ne serait pas une bonne idée pour un commercial qui ferait 400 km/jour. Hors ce cas, je vis très bien avec un VE. Je n'ai aucun motif de revenir à une thermique. Je ne sais plus ce que c'est que de payer très cher du carburant et de repartir avec les mains qui sentent la GO ou l'essence. Le coût de l'entretien d'un VE est réduit au minimum. Même avec la baisse actuelle du prix du carburant, recharger chez moi est sans commune mesure en coût avec une thermique. Sur autoroute, la thermique et le VE sont à peu près à égalité, avec un léger avantage pour le VE.
Ma voiture électrique, en ce qui me concerne, mène à une conduite calme, reposante, tout y est doux, avec peu de bruits de roulement (dépendants de la vitesse et du revêtement). Malgré l'indéniable puissance du moteur (les 220 CV sont là dès que je touche à l'accélérateur), je n'ai aucune velléité de jouer les pilotes de course !
Bref, je reste au VE 🙂
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Dominique
Esto quod es