Sujet : Re: Les projections des climatologues dans les rapports du Giec se sont vérifiées
De : valcarus (at) *nospam* valcar.us (Valcarus)
Groupes : fr.soc.environnementDate : 12. Dec 2023, 10:58:27
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Paul Aubrin a écrit:
L'objection de Duzz consiste à dire que le pic récent observé des températures est consistant avec les hypothèses sous-jacentes aux modèles. Il en conclut (hardiment) que les modèles CMIP sont désormais validés.
Il faudrait expliquer à cet âne qu'un point unique ne fait jamais une tendance. Roy Spencer montre bien une tendance, lui, et sur une période crédible en terme d'analyse climatique (une quarantaine d'années).
Ça n'empêchera évidemment pas de mettre son analyse à jour, mais le fait saillant est de voir apparaître la défaillance de pratiquement tous les modèles face aux observations.
Ça ne marche pas comme ça. Si une cause agit, elle doit le faire tout le temps. Le raisonnement de Duzz suppose que le réchauffement ne peut avoir qu'une cause possible, ce qui est manifestement faux, puisqu'il y a eu des réchauffements et des refroidissements tout au long des 11.000 années du holocène
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D'ailleurs, les "projections" des modèles CMIP sont inconsistantes entre elles.
Et entre nous, pourquoi ces modèles en dents de scie ? Comme si les projections étaient capables d'estimer les températures à l'année près ? ?
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Ce sont des modèles dits "stochastiques"
La réalité du climat est évidemment en partie stochastique. Mais les modèles n'ont pas besoin de l'être. Le mieux est de donner des fourchettes liées aux incertitudes et c'est d'ailleurs ce que beaucoup de modélisateurs font.
Une tendance linéaire ou exponentielle quoique fiable, ça le faisait infiniment mieux.
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CMIP signifie projet d'inter-comparaison des modèles. Ces modèles ne sont pas validés par comparaison avec la réalité, mais par comparaisons entre eux. Cela explique pourquoi ils font à peu près tous les mêmes erreurs, mais comme ils sont stochastiques, l'erreur n'est pas à chaque instant la même.
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En bonne logique scientifique, après la publication du papier de Christy qui établit que sur la période 1979-2014 les sorties des modèles sont incompatibles avec les observations, chaque laboratoire concepteur de modèle aurait dû se pencher sur son code pour déterminer ce qui cloche et voir si cela peut se corriger. Cela n'a rien de garanti, les équations de la mécanique des fluides sont chaotiques. Il n'y a pas la moindre raison que les calculs par itération des climatologues sur des éléments finis de l'atmosphère fonctionnent mieux que pour les écoulements fluides. Le problème est mathématique : ce genre d'équation n'est soluble ni analytiquement, ni numériquement, excepté sur des petits domaines et de courtes périodes de temps.