Re: Salope de ritaliène !

Le 17/04/2023 à 15:15, Eric Belhomme a écrit :

Hello,
 Ce weekend, nous étions désignés volontaires pour aller faire une reco du
côté du camping retenu pour la NC23.
 Donc vendredi soir, je fais vite fait la pression de la Ducat', et je
remonte le taupe-case et la Bagster du garage, histoire de partir pour le
WE avec un peu mieux qu'un slip 4 faces. (même si pour un simple WE, 2
faces suffisent, en vieillissant, je commence à apprécier mon petit
confort)
 Donc samedi matin, je sors la meule du garage, j'arrive la bagster et le
top-case. Enfin, je m'équipe et me voila prêt à démarrer la bête et à
partir mon être à l'heure au RDV à 9h : il est 8h30 à peine passé, j'en ai
pour un gros 1/4 d'heure pour rallier le point de RDV donc mon timiong est
parfait, d'autant plus que j'ai faitr le plein (entre 2 grèves des
pétroliers à Fos) il y a 2 jours !
 Contact : la pompe à essence... pompe de l'essence. Jusque là, tout va
bien. Un contact bref sur le démarreur (sur la ST3, le contact est
automatique, et le démarreur est coupé automatiquement dès que le CDI a
détécté que le moteur tourne) : et là on entend un
"ouiiouiiouiiouiiouiiouiiouiiouii" mais pas de moteur qui craque...
 Je coupe, et on retente, en mettant un peu de gaz :
"ouiiiiouiiiiiiiouiiiiiiiiiiiouiiiiiiiiiiiiiii" OK, donc à par sécher la
batterie et fleurer mon l'essence non brûlée, il ne se passe rien !
 "PutainDeSaplopeDeGrossePuteItallienneRouge" et autres noms d'oiseaux
fleuris plus tard, je me rend à l'évidence : la batterie Skyrich LiFePo de
presque 10 ans d'age n'a plus assez de pêche pour ébrouer les deux
gamelles de la ST3. A ce stade j'ai deux options : y fouttre le feu et
retourner me coucher, ou tenter de la démarrer à la poussette.
 On va tenter l'option 2.
 Problème : j'abite en colline (ça c'est bien pour la poussette), mais mais
maison est au point bas de la route (qui est un cul-de-sac). Pire encore,
mais maison est en contre-bas de la route, reliée par un chemin en gravier
tout-venant de 150 mètres de long, avec un fort dénivelé sur les 50
premiers mètres.
 Seul, il m'est absolument impossible de pousser la meule pour rallier la
route ! Je me déséquipe donc, et réquisitionne Valérie pour m'aider à
pousser pour sortir la GrossePuteRouge © sur la route...
Au bout de 10 bonnes minutes à pousser comme des forçats, ponctués de
pauses tous les 10 mètres afin d'éviter que mon palpitant ne traverse ma
cage thoracique, on atteint enfin la route bitumée.
 Mais on est pas encore sorti du sable : il faut encore *monter* en amont
afin d'avoir un peu d'élan pour espérer faire démarre une gros bi-
cylindres sur la 3... Nous revoila donc à pousser comme des cons à 8h45.
Comme on est maintenant c'est du bitume, c'est un peu plus facile, mais
comme en même temps on est cuits par l'effort, ça se compense...
 On arrive enfin à un point où j'estime la disance et la pente
satisfaisantes pour _tenter_ de démarrer. Je suis en nage et j'ai le coeur
qui bat la chammade, et je dis à Valérie "Elle aura droit qu'à un essai,
parce qu'on la remontera pas pour réessayer !"
 Contact, j'enquille la 3, et je demande à Valérie un dernier effort pour
me donner une impultion. La brêle prend de la vitesse, je me recule le cul
sur la roue arrière, et j'embraye...
  Elle craque !!!
  Je me rééquipe, suant, et aussi vite que mes membres fébriles me le
permettent et on peu enfin partir. Il est 9h05, et on ne sera pas à
l'heure au point de RDV...
 Voila un weekend moto qui démarre en fanfare !
 La moto ne pas pas refait suer du reste du WE, mais j'ai bien compris au
son poussif du démarreur que la batterie est à l'agonie...
 

Et dire qu'un simple câble de démarrage aurait suffit à t'éviter ces galères :-)
--
Jcfer